Manga·Seinen

L’ATELIER DES SORCIERS, 08 ~ Kamome Shirahama

Ma note

4 / 5

Résumé

Après avoir réussi leur examen à l’Académie, Coco et les autres apprenties sorcières sont de retour à l’Atelier. C’est alors qu’arrive Tarta, qui propose à Coco et à ses amies de l’aider à tenir un stand lors du grand festival annuel des sorciers, la Fête de la Nuit d’argent. Excitées comme des puces à l’idée de prendre part à ces festivités, les petites sorcières entament les préparatifs. Alors que Coco accompagne Tarta voir son grand-père à l’hôpital, elle recroise le chemin de Kustas, le petit garçon qui s’était blessé lors de l’incident près de la rivière…

Mon avis

C’est décidé, les filles iront aider Tarta à tenir son stand lors de la Fête de la Nuit d’argent ! Une occasion en or pour les jeunes sorcières de mettre en avant un sort de leur invention qui pourra être testé et, qui sait, les aideront à se démarquer avec leur propre magie !

Ce retour en ville est l’occasion de faire revenir un ancien personnage ; Kustas, le jeune garçon qui s’était blessé dans le tome 2, lors de l’incident de la rivière.

La rencontre entre les trois enfants met encore une fois sur le devant de la scène la dure réalité de la magie. Il est interdit de soigner Kustas avec la magie et si l’humain ne le sait pas, les deux sorciers en souffrent. Une bonne partie du manga est donc focalisée sur Coco et Tarta qui tente de mettre au point un sort qui faciliterai la vie de Kustas.

Kustas a un caractère compliqué pour moi. J’ai envie de lui rentrer dedans. Selon son humeur il est adorable ou détestable. Il n’a pas de juste milieu en fait. Soit il est gentil et plein de bonnes intentions, soit il envoie balader tout le monde.

Une scène en particulier avec lui m’a agacée. S’il a perdu ses jambes, souvenons-nous, c’est parce qu’il a voulu jouer le héros en sauvant une cargaison lors d’un éboulement. Il était en sécurité et a fait des siennes, mettant Coco et Agathe en difficulté. Il a perdu l’usage de ses jambes à cause de lui même. Alors quand il s’en prend à Tarta et Coco sous prétexte qu’ils ont plus de chance que lui et que la dure vie lui a pris ses jambes… et bien non Kustas, tes jambes tu les as bousillé tout seul comme un grand. C’est au contraire grâce à Coco que tu es encore vivant. D’accord sa vie est dure mais à ce niveau là il ne peut pas critiquer ses amis qui n’y sont pour rien et qui pourtant se mettent en quatre pour l’accompagner et lui rendre le sourire.

Bien entendu il s’excuse plus tard mais je trouve ça facile d’envoyer valdinguer ses amis pour s’excuser ensuite. Ce n’est pas un comportement que j’apprécie dans la vrai vie du coup maintenant je grince des dents quand je vois Kustas sur une page.

Cela mis à part, j’ai apprécié ma lecture globalement. Chaque nouveau chapitre me dégoûte un peu plus de la magie. De toute évidence la mangaka veut nous faire comprendre que les règles régissant l’usage de la magie sont cruelles. Veut-elle nous faire plonger du côté obscur avec Coco ? En fait je pense pouvoir dire clairement que je ne serais pas une bonne sorcière, je serai un membre de la confrérie du capuchon, c’est sûr et certain.

Quelle joie de retrouver un peu Agathe, de plus en plus curieuse et proche de Coco. Je sens un véritable rapprochement dans leur relation est c’est agréable. Agathe qui était si fermée s’ouvre peu à peu et ça me réchauffe le cœur de me dire qu’elle deviendront peut-être bien amies pour de bon dans le futur !

La fin de ce tome arrive vite et me laisse comme un arrière goût amer. Je savais qu’il y avait deux clans : les sorciers et la confrérie du capuchon… mais il semblerait qu’un autre personnage n’ayant aucun lien avec les autres face son apparition. Ça ne présage rien de bon. Surtout que Kustas est dans le coup et j’angoisse déjà pour le prochain volume.

Je noterais au passage une diminution du nombre de pages depuis le précédent tome… c’est dommage. Les chapitres sont-ils plus courts ?

Les crises de nerfs de Kustas et l’arrivée d’un nouveau personnages inattendu ont un petit peu enrayé ma passion pour ce manga. Moi qui criait de joie en lisant les précédents volumes, j’ai plutôt grincé des dents pour celui-ci. Mais tout ne peut pas être parfait et j’ai tout de même bien aimé ma lecture !