Classique·Roman

ALICE AU PAYS DES MERVEILLES ~ Lewis Caroll

Ma note

4 / 5

Résumé

Assise dans l’herbe un jour d’été, Alice voit passer un lapin blanc qu’elle suit dans son terrier. Elle bascule alors dans un monde extraordinaire et magique. Au cours de cet étrange voyage, elle rencontre des personnages incongrus : des homards qui dansent, un chat qui apparaît pour s’évanouir, une chenille qui fume, ou encore une Reine de Cœur qui veut couper la tête de tout le monde.

Mon avis

Des années que ce roman traîne dans ma pile à lire, il était temps que je l’ouvre. Ce fut une lecture rapide d’ailleurs, ma pause repas du travail m’a suffit. Le roman est relativement court et se lit plutôt vite.

Malgré tout je reste mitigée après ma lecture. Point important, bien que la traduction soit bonne et que de nombreuses annotations viennent en aide au lecteur, je pense que c’est le genre d’histoire faite pour être lue dans sa version originale pour en comprendre toutes les subtilités. Il est vraiment difficile de traduire autant de jeux de mots, de chansons et d’expressions. Mais en même temps, je sais pertinemment que mon niveau en anglais ne me permettrait pas de comprendre tout les jeux de mots présents dans la version anglaise. Je pense que j’aurai été perdue, encore plus que je ne l’ai été en français. C’est pourquoi je reste mitigée. Contente d’avoir lu la VF maiiiiis déçue de ne pas être capable d’apprécier la VO à sa juste valeur.

Nous retrouvons donc Alice et notre cher lapin blanc. D’Alice au Pays des merveilles… je ne connaissais que vaguement le Disney, je ne suis même pas sûre de l’avoir vue, c’est dire. Mais dans mes souvenirs tout y est : Le trou dans l’arbre, la chute interminable dans le tronc, la petite porte et la fiole « bois-moi », la chenille, le chat du Cheshire, le thé chez le Chapelier fou, les cartes et la Reine de Cœur etc… Tout s’enchaîne très vite et j’imaginais bien l’auteur raconter l’histoire d’Alice à son amie Alice à l’époque… J’ai un peu désenchantée après en lisant sa biographie -tousse- mais bon, je m’explique la longueur du livre comme « une histoire assez courte pour être racontée à un enfant ».

Le personnage d’Alice me laisse mitigée. Elle m’a fait rire sous bien des aspects, j’imaginais bien une petite fille vivre de telles aventures et son imagination débordante ne pas la laisser choisir entre « cette folie est normale » ou « mais que se passe t-il ? ». Mais d’un autre côté, la voir si tranquille tout le temps m’agaçait. J’étais perdue par moment, la moindre des choses aurait été de se perdre avec moi, tout de même ! -rire-

Le début et la fin du roman sont comme mes souvenirs du dessin animé. Alice qui s’endort et Alice qui se réveille. Je n’ai donc pas trop été déboussolée.

Dans l’ensemble, je ne m’attendais pas à tant de jeux de mots et à tant de comptines revisitées. Il y a un gros travail derrière ce roman. Le loufoque et l’illogisme omniprésents m’ont perdue à certains moments mais au moins j’ai compris ce que je lisais. C’est donc toujours plus compréhensible et logique que « L’écume des jours » de Boris Vian, qui pour le coup est un roman que je ne peux même pas résumer.

De par sa longueur je vous dirais « allez-y, ce classique vaut le coup » et si vous êtes bilingue alors tentez la version originale en anglais qui vous évitera de lire les annotations encore et encore pour comprendre l’origine des jeux de mots et des comptines anglaises. C’était une lecture particulière mais agréable, j’ai apprécié me perdre avec Alice dans la folie du Pays des Merveilles !