Manga·Seinen

L’ATELIER DES SORCIERS, 06 ~ Kamome Shirahama

Ma note

5 / 5

Résumé

Après leur agression par la Confrérie du Capuchon lors de leur examen, Coco et ses camarades sont rapatriées à l’Académie, la citadelle des sorciers. Tandis que Kieffrey se remet de ses blessures, Coco fait la rencontre du sage Berdalute, responsable de l’enseignement des sorciers. Compréhensif, il promet aux apprenties de valider leur examen si elle parviennent à le surprendre avec leur magie. Mais émerveiller l’un des trois sorciers les plus talentueux de leur génération en seulement trois jours est loin d’être une mince affaire…

Mon avis

Après les combats et la tension du tome 5, ce nouvel opus est plus calme bien que riche en révélation lui aussi. C’est ce qui est incroyable avec cette série, il y a toujours de nouvelles informations, de l’action même sans bataille, c’est impressionnant.

L’action étant retombée dans ce tome j’ai pu profiter plus calmement des dessins. J’ai un gros coup de cœur pour les tenues des personnages de cette série. Apprenties, sorciers, Milice Magique, infirmiers etc… ils portent tous de beaux vêtements. Amples, à dentelles ou coloré, j’avoue que j’aimerai bien m’habiller comme eux.

Les décors sont toujours aussi impressionnant. La citadelle des sorciers est en réalité cachée sous l’eau et le rendu est éblouissant. En parlant d’eau d’ailleurs, j’avais envie de prendre un bain moi aussi face à la somptuosité des thermes de l’académie !

Ce tome nous emmène donc directement à l’intérieur de l’Académie des sorciers, au sein de la citadelle. Nous y rencontrons à nouveau la Milice Magique mais aussi et surtout Berdalute, le responsable de l’enseignement des sorciers. J’ai un peu ris jaune en le voyant proposer aux quatre apprenties de Kieffrey de le surprendre avec leur magie pour passer l’examen qu’elles n’ont pu finir à cause de la Confrérie du Capuchon… parce que entre nous, Trice l’a terminé cet examen. Elle est arrivée à la sortie de la grotte, jusqu’à la mer, en compagnie du petit animal qu’elle devait guider. Donnez lui son permis et laissez la tranquille ah ah ! Par ailleurs, Tetia et Coco ne le passaient pas cet examen au départ…

Quoiqu’il en soit le défi est relevé, elles ont trois jours pour surprendre Berdalute et ainsi passer leur deuxième examen !

C’est sympa de voir un sorcier de renom s’émerveiller de la magie comme la petite Coco qui n’y touche que depuis peu. J’apprécie beaucoup ce personnage parce qu’il représente assez bien l’idée que je me fait des adultes qui ne perdent pas leur âme d’enfant -qu’on me reproche un peu d’avoir.

Olugio de son côté soutient les filles tout en faisant face à la Milice qui lui demande un compte rendu détaillé de ce qui est arrivé dans la grotte de Romonon et en attendant le réveil de ce brave Kieffrey toujours entre les mains des infirmiers de la citadelle. Il est sur tout les fronts et c’est agréable de le voir un peu plus. Une de ses pensées au sujet de Kieffrey m’intrigue un peu. Je pense qu’il aura sa réponse dans le prochain tome et si mon pressentiment est juste alors je vais encore plus apprécier Kieffrey. Notre brave maître nous cache bien des choses depuis le début de l’aventure et il semblerait que certaines zones d’ombre s’éclaircissent enfin !

Nous en apprenons aussi plus sur Agathe ! Enfin ! Parce que je commençais à me faire mille et uns film à son sujet. Les filles croisent par hasard à la citadelle une personne qui la connaît et qui, de toute évidence, ne l’apprécie pas. Mais j’ai quand même beaucoup de mal avec ce genre de réaction. Quand on n’aime pas quelqu’un, on l’évite, on n’en parle pas, surtout si sa vie n’afflue pas sur la notre… alors aller chercher Coco pour lui balancer des ignominies sur Agathe je trouve ça puéril et ridicule. Si je croise une ancienne amie qui m’a déçu avec une de ses nouvelles potes en ville, je ne vais pas les suivre, attendre que mon ancienne amie s’éloigne pour choper sa pote et lui dire que son amie a commis des erreurs dans le passé. Ce serait ridicule… Enfin bon ça nous fait avancer dans l’histoire étant donné qu’on en apprend plus sur Agathe… Mais je ne te remercie pas Loroga !

S’il est plus calme que les précédents, ce tome nous apprends pas mal de choses notamment sur Kieffrey et Agathe. Les dessins sont splendides et la fin donne toujours autant envie de continuer la série…

Roman·Thriller

LA FORÊT DES OMBRES ~ Franck Thilliez

Ma note

5 / 5

Résumé

Hiver 2006. Coeur de la Forêt-Noire.
Le froid, la neige, l’isolement… Les conditions idéales pour écrire sur un tueur en série, retrouvé pendu voilà plus d’un quart de siècle.
Le Bourreau 125
Cent vingt-cinq, pour les cent vingt-cinq grammes de chair qu’il faisait prélever aux épouses sur leurs maris, avant de les torturer.
Aujourd’hui, Arthur Doffre, riche héritier, vieil homme paraplégique, souhaite le ramener à la vie par l’intermédiaire d’un roman. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur de polar occasionnel, a un mois pour écrire, enfermé dans un chalet avec sa famille, Doffre et sa jeune compagne.
Mais il est des portes qu’il vaut mieux laisser fermées… et très vite, la psychose s’installe.
Ne reste alors qu’une seule solution : combattre ses peurs, repousser la folie, grouper ses maigres forces ; et affronter l’impensable…

Mon avis

Franck Thilliez est un auteur qui m’a été grandement conseillé par ma marraine. Étant donné qu’elle est probablement la personne grâce à laquelle j’aime autant lire aujourd’hui, j’ai donné sa chance à l’un de ses livres… étrangement je ne regrette pas.

Pourquoi étrangement ? Parce que quand je sors le nez du roman et que je regarde les personnages de loin… je n’en apprécie pas beaucoup et pourtant j’ai vraiment passé un agréable moment. Court et intense. J’ai dévoré ce thriller à une vitesse assez incroyable sachant que j’ai finalement peu de temps consacré à la lecture chaque semaine.

Nous faisons donc la rencontre de David, un embaumeur de profession qui écrit à ses heures perdues. Il fait la connaissance d’Arthur, un tétraplégique richissime qui lui fait l’offre du siècle : un mois dans un chalet tout frais payé pour lui et sa famille, en Allemagne, à condition qu’il lui écrive un roman -bien entendu rémunéré- sur le fameux tueur en série ; le Bourreau 125. Honnêtement, le brave Arthur pourrait ressembler à Apollon que cette offre empesterait toujours l’arnaque à des kilomètres. J’étais là, devant les pages, à me demander où était le loup quand David accepta… David, David, David… Allez, je vais être sympa, disons que si tu n’avais pas accepté il n’y aurait pas eu d’histoire. Vas-y David, fais moi passer un bon moment !

Cathy, la femme de David, est probablement mon plus gros problème dans ce roman. Elle tient la route, c’est un personnage très réaliste, tellement réaliste que je la déteste. Mais vraiment. C’est évoqué dans les trois premiers chapitres donc je me permet d’en parler : elle est d’une jalousie extrême et ne supporte pas que son mari parle à une belle femme… mais elle a trompé son mari avec son meilleur ami. Voila. La jalousie j’aurai pu l’accepter mais avec la tromperie, c’est d’une hypocrisie divine. Du coup en seulement 10 pages j’avais déjà jugé Cathy d’une manière peu amicale.

Le jeune couple est harcelé par une fan de David un poil dérangée. Elle serait tombée sous son charme après avoir lu le seul et unique roman qu’il ait publié. Roman qui a aussi marqué Arthur au point qu’il fasse appel à David pour écrire un livre pour lui. J’avoue que j’ai rapidement oublié cette harceleuse, me demandant presque si l’auteur ne faisait pas un clin d’œil à une fan un poil dangereuse qu’il aurait pu avoir un jour. En tout cas sa présence expliquait pourquoi David et Cathy acceptaient de partir un mois avec leur fille dans un chalet au milieu de nulle part en Allemagne. Ça m’a suffit.

L’arrivée au chalet et la découverte des lieux est tellement bien écrite que j’ai réussi à m’en faire une idée assez nette. D’une manière générale l’écriture de Thilliez est incroyable. C’est fluide, tout s’enchaîne avec une telle facilité que je n’arrivais pas à poser le livre. Une fois plongée dans ma lecture les pages défilaient à vitesse grand V. Un vrai régal !

J’ai eu un coup de cœur pour la compagne d’Arthur : Adeline. Je pense que dès le départ j’attendais beaucoup de ce personnage et je n’ai pas été déçue… Sauf peut-être lorsqu’elle m’a fait lever les yeux au ciel en reproduisant à merveille l’un des plus gros clichés de film du genre.

L’obsession d’Arthur pour le Bourreau 125 et l’horreur de ses crimes met très vite tout le monde mal à l’aise. En même temps, rien qu’au sobriquet du tueur on imagine qu’il ne faisait pas dans la dentelle. Entre autre il faisait prélever à une femme 125gr sur son mari avant de le tuer, de torturer la femme puis de la tuer sous les yeux de leur jeune enfant. Joyeux ? Pour Arhur il semblerait que oui. Par moment je me demandais jusqu’où l’auteur irait dans les détails. Je ne suis pas friande des détails grossiers et gratuits mais ici ; malgré l’atrocité des actes, c’est bien écrit et ça passe.

La fin était malgré tout prévisible. En fait, c’est frustrant car c’est souvent le cas quand je lis ce genre de roman, j’avais compris où l’auteur voulait en venir sans avoir l’explication, sans comprendre le « comment ». Un peu comme en math, quand j’avais le résultat sans réussir à le trouver dans mon développement. Ça m’a permis d’être un peu surprise !

Un thriller à la fin classique mais néanmoins étonnante. Les personnages sont criants de réalisme et finalement agréable à suivre. J’ai passé un très bon moment avec ce roman et je pense suivre cet auteur qui m’a fait redécouvrir un genre !

Manga·Seinen

L’ATELIER DES SORCIERS, 05 ~ Kamome Shirahama

Ma note

Coup de Coeur ~ ❤

Résumé

Au cours de leur deuxième examen de sorcellerie, Agathe, Trice et le timide Yinny se font attaquer par un sorcier de la Confrérie du Capuchon. Celui-ci utilise un sort interdit pour transformer Yinny en bête sauvage… Coco, Tetia et Kieffrey sont eux aussi dans une bien triste posture : ils sont encerclés par les anciens habitants de Romonon, qui semblent vouer une haine farouche aux sorciers. Comble de malheur, Kieffrey est grièvement blessé…

Pourront-ils s’en sortir ?

Mon avis

Oh punaise de punaise ! Ce tome était une bombe. Je suis passée de l’excitation au dégoût en quelques pages et l’ensemble de ce tome m’a définitivement fait entrer dans l’univers des sorciers.

Cette fois-ci nous avons droit à de véritables combats et surtout nous rencontrons différents point de vue. Après la terrible transformation de Yinny, j’attendais de voir comment réagiraient les filles et je ne suis pas déçue. Elles ne perdent pas espoir, tout simplement. Un échange avec Trice m’a fait sourire. Souvenons-nous du tome 4 et de l’explication sur les loups écailleux qui retirent leur écailles pour se mettre en couple -entre autre- avant d’apprécier un certain dialogue entre Trice et Yinny-loup. Une amitié qui promet de grandes choses !

Agathe aussi nous réserve des surprises puisqu’elle remet en question le monde des sorciers depuis l’arrivée de Coco « l’ignorante » et semble s’ouvrir de plus en plus à la nouvelle apprentie sorcière. Allant même jusqu’à l’aider, la conseiller et la soutenir dans ses actes. Par moment je la soupçonne même de s’inquiéter un peu.

Un court passage sur un membre de la confrérie du capuchon m’a particulièrement marqué. Il s’agit de seulement trois pages mais je les ai trouvé intéressantes. On voit que cette personne n’est pas mauvaise. Elle est seulement « curieuse ». La magie peut faire tant de choses, pourquoi se restreindre ? Il est alors en partie révélé pourquoi ils suivent et tiennent à Coco à se point. La confrérie du capuchon espère donc voir Coco enfreindre les règles et utiliser la magie interdite, qu’à cela ne tienne, la jeune fille a plus d’un tour dans son sac !

Durant tout ces combats on découvre aussi une facette de Kieffrey que je ne pensais pas apprécier à ce point. Il en oublie presque qu’il n’est pas seul lorsqu’un membre de la confrérie apparaît devant lui. Son sang bouillonne et il fonce tête baissée. On apprend qu’un lien encore inconnu existe entre lui et la confrérie. C’était déjà assez tendu avec l’épisode de l’encre magique dans le tome 2, là ça laisse présager une grosse révélation !

Ce tome contient aussi la scène la plus perturbante et choquante que je n’ai jamais lu dans un manga. Elle concerne Ririphin, le grand frère de Trice. Nous avons droit à un flash-back sur le passé de Trice avec son parcours à l’Académie des sorciers, entre autre, et nous y apercevons donc son grand frère et surtout son maître… Et… leur relation est extrêmement glauque. Il fait figure d’autorité sur les plus jeunes et la manière dont il traite ses élèves… la manière dont il traite Ririphin… la manière dont Ririphin réagit… rien n’est explicitement dit et c’est peut-être ça le pire, je ne peux que supposer mais ça empeste la violence « enfantine » à plein nez. J’espère sincèrement me tromper mais entre ce gars et la larve qui sert de maître à Yinny, sincèrement il faudrait que Kieffrey et Olugio ouvrent une école à la place d’un atelier. Il semble y avoir beaucoup d’apprentis sorciers en danger…

Certains représentants de la Milice Magique nous sont présentés plus en détails dans ce tome. En même temps, après de tels événements j’imagine que l’on va entendre parler d’eux plus que je ne l’aurais souhaité. Je croise les doigts pour le pauvre Yinny !

Encore un super tome pour une fabuleuse série. Meric Ô grand Olugio de m’avoir tant séduite lorsque j’ai feuilleté l’un des tomes à la librairie ! Je ne pensais pas à l’époque tomber sur une telle pépite !

Manga·Shôjo

TUE-MOI PLUTÔT SOUS UN CERISIER ~ Hina Sakurada

Ma note

3 / 5

Résumé

« Fuis ! » Voilà l’étrange SMS reçu au réveil par Yukino, jeune lycéenne, de la part de Saho, sa meilleure amie. Sans en comprendre le sens, elle se rend au lycée, comme tous les jours. Mais elle constate alors avec horreur que Saho s’est suicidée, pendant la nuit… laissant pour seul testament un tweet nébuleux : « Yukino est cruelle ». Dès lors, l’engrenage est lancé, et Yukino est accusée d’être responsable de la mort de sa propre amie. Tandis qu’une enquête s’ouvre pour éclaircir les circonstances du décès de Saho, Yukino doit faire face à un nouveau quotidien d’exclusion. Elle pourra heureusement compter sur le soutien de Tatewaki, le petit ami de Saho.

Mon avis

Ce manga fait parti des petites pépites qu’il est possible de trouver dans les rayons « occasions » de nos chers libraires. Je suis tomber dessus par hasard. Le titre m’a interpellé, les dessins m’ont intéressés et l’histoire dans son ensemble m’a plu… vraiment plu. Ce manga entre les mains, je fus étonnée de voir qu’il s’agissait d’un one shot. Pour moi, un tel sujet, un tel scénario ne pouvait être traité en seulement un tome. J’étais à la fois curieuse et réticente.

Ce qui est remarquable c’est la jaquette. Rien que le titre est magnifiquement travaillé. Le « t » majuscule du titre est déguisé en cerisier. Un détail certes, mais c’est ce genre de petit détail qui me rend heureuse. Une fois la lecture terminée, les personnages enlacés et leurs positions prennent tout leur sens. Il y a vraiment eu un gros travail sur cette couverture.

L’histoire est découpée en quatre chapitres. Le premier met en place ce que le résumé nous promet. Yukino reçois un SMS étrange de la part de Saho, sa meilleure amie : « Fuis ! ». Aucune explication. Saho ne réponds ni au téléphone ni aux mails et elle n’est pas présente sur le chemin de l’école. Yukino comprend tout une fois arrivée sur place : Saho a sauté du toit du lycée. Un suicide ? Il semblerait. Mais ce SMS ajouté à des messages postés sur Twitter mènent à croire que Yukino n’est pas innocente dans l’histoire… Tatewaki, le petit ami de Saho lui fait alors une confidence. Il pense être la raison du suicide de la jeune femme. En effet, il lui a annoncé être en réalité amoureux… de Yukino ! Yukino doit donc à la fois supporter les reproches, menaces et harcèlement qu’elle subit depuis le suicide de sa meilleure amie et le rapprochement de Tatewaki.

Le deuxième chapitre présente le couple naissant de Tatewaki et Yukino sur un fond de festival des cerisiers, événement annuel à l’école. Yukino est particulièrement poursuivie par une autre élève, Sasagawa, qui lui reproche son lien avec le suicide de Saho. Elle semble en savoir plus que quiconque sur les raisons du suicide et n’accepte pas de voir Yukino dans les bras de Tatewaki.

Le troisième chapitre nous présente l’histoire du point de vue de Tatewaki tandis que le quatrième et dernier chapitre est du point de vue de Sasagawa. J’ai adoré le fait que l’histoire se conclut grâce à ces points de vue. Généralement je ne suis pas adepte des livres avec plusieurs POV mais ici c’est vraiment utile à l’histoire.

Dès le début il semble évident que Tatewaki n’est pas net. Personnellement j’ai trouvé ça ignoble de se rapprocher aussi vite de la meilleure amie de son ex-copine juste après son suicide qu’il pense avoir provoqué, en plus ! Monsieur, un peu de décence je vous prie. Mais ce sont ses actions envers Yukino et ceux qui l’entourent qui me semblaient les plus étranges. De même que l’obsession de Sasagawa à humilier et harceler Yukino m’a interpellé. Je m’attendais à une autre fin, probablement plus actuelle mais le dénouement choisi par la mangaka ne m’a pas déçu pour autant.

Le style de dessin sort de ma zone de confort. Je flottais entre « Waow ! Les expressions faciale sont fabuleuses ! J’arrive à ressentir la folie des personnages ! » et « Erk ! mais c’est quoi ces lèvres énoooormes! » ah ah ! Les personnages ont des visages quasi « angélique ». Ils sont beaux, et la folie présente en permanence dans le manga permet de défigurer ces visages, rendant certaines situations particulièrement marquantes.

Je note le choix de ne jamais montrer les yeux de Saho. Elle nous hante tel un fantôme. Cette histoire n’existerait pas sans elle et pourtant, son regard ne nous ai jamais dévoilé.

Le manga se termine avec quinze pages qui présentent d’autres œuvres de la mangaka. Ces extraits traitant d’infidélité et de perversion sexuelle… je ne suis pas du tout le public concernée. Mais je note tout de même que les dessins sont tout aussi agréable.

C’est un one-shot agréable à lire mais qui ne marque pas les esprits pour autant. Le dénouement reste assez prévisible. J’ai tout de même passé un bon moment… ce qui est étrange étant donné les thèmes abordés (suicide, meurtre, harcèlement etc…) et l’ambiance générale du manga, particulièrement sombre.

Manga·Seinen

L’ATELIER DES SORCIERS, 04 ~ Kamome Shirahama

Ma note

5 / 5

Résumé

Agathe s’est inscrite au deuxième examen du monde des sorciers qui lui permettra de pratiquer la magie en public. Kieffrey, Coco et les autres apprenties l’accompagnent sur place, mais al présence néfaste de la Confrérie du Capuchon va bientôt venir troubler le bon déroulement de l’épreuve…

Quel est le but de cette étrange organisation ?

Mon avis

Quel plaisir de retrouver Coco et ses amies à chaque nouveau tome. Cette série est un véritable coup de cœur, probablement ma plus belle découverte de l’année !

Ce tome est centré sur le deuxième examen du monde des sorciers. Le but est de prime abord simple : accompagner un animal à travers une grotte jusqu’à la mer… Mais comme souvent il faut être ingénieux pour le réussir. Les participants doivent rester invisible aux yeux des animaux et donc dessiner chacun de leur sort à l’abri des regards, sous leur cape. Aussi, la grotte a subit de la magie interdite et regorge de dangers. Ce n’est pas ce qui arrêtera Agathe qui est prête à en découdre ! Petite surprise de dernière minute, Trice a aussi été inscrite par Kieffrey pour participer. C’est l’occasion d’en apprendre plus sur la demoiselle et ses capacités.

Un nouveau personnage fait aussi son apparition : Yinny. Un apprenti sorcier particulièrement timide et peu sûr de lui. Il a déjà participé à deux reprises à l’examen sans succès. Sa relation avec son maître m’a fait beaucoup de peine. Dès le départ on dirait un enfant qui veut rendre son père fier mais dont le paternel a détourné le regard. Son maître semble n’avoir que faire de cet apprenti « bon à rien ». C’est rare mais dès son arrivé j’ai eu envie de défendre Yinny, de foutre 2-3 claques à son maître et de confier le petit à Kieffrey ! Qui sait, c’est peut être ce qui finira par arriver… avec les claques en bonus !

Durant cet examen nos trois apprentis vont se motiver entre eux et j’ai adoré les encouragements de Trice notamment. J’ai, comme Yinny, beaucoup de mal à travailler quand on me regarde ou qu’on a de grandes attentes après mon travail. Du coup le voir être soutenu m’a fait plaisir.

Comme vendu dans le résumé, la confrérie du Capuchon frappe un grand coup durant cet examen. Pour la première fois dans cette série, j’ai vraiment eu peur. Un passage en particulier m’a glacé le sang. Les sorts interdit font froid dans le dos mais j’avoue être assez intriguée en même temps. Je pense que c’est comme tout, le sort en lui même n’est pas mauvais, c’est la personne qui l’utilise qui l’est. Du coup j’ai peur et je suis en même temps curieuse de voir ce qu’il va se passer avec cette confrérie. Ils sont prêt à utiliser tout les moyens pour approcher Coco et ils le prouvent dans ce tome !

Très vite nos héros sont séparés. Coco, Tetia et Kieffrey d’un côté. Agathe, Trice, Yinny et Alyra de l’autre. Pour le moment ça sent mauvais pour les deux groupes et je suis vraiment inquiète. Je m’attache de plus en plus à tout ce petit monde et j’espère qu’ils trouveront un moyen de vite se sortir de là. Ce n’est que le tome 4 et la confrérie du Capuchon semble déjà bien puissante ! On ne perd pas de temps à l’Atelier des Sorciers !

Et un gros câlin à Coco qui n’est pas loin de nous faire des Jojo’s poses quand elle est ébahie par la magie à certaines occasion !

Je m’en vais de ce pas dévorer le tome 5, cette série est un coup de cœur qui me fait vivre joie, peur et émerveillement à chaque nouveau tome !

Comics - BDs·DC Comics

TEEN TITANS RAVEN ~ Garcia & Picolo

Ma note

4 / 5

Résumé

Raven n’a beau avoir que dix-sept ans, la vie n’a pas manqué de lui infliger son lot d’épreuves douloureuses. La disparition de sa mère adoptive dans un tragique accident de voiture, et l’amnésie totale qui en découla, marquent le début d’une longue et difficile reconstruction personnelle. Recueillie par sa tante de cœur, la jeune femme débute l’écriture de cette nouvelle page blanche à la Nouvelle-Orléans, où d’étranges phénomènes visuels et auditifs commencent à se manifester, en rêve d’abord, puis au sein même de son lycée. Raven est-elle prête à affronter son passé et la noirceur qu’elle sent s’éveiller en elle ? Sa demi-sœur, Max, et le séduisant Tommy Torres seront-ils en mesure de lui apporter le soutien dont elle a besoin ? Une quête d’identité aux frontières du surnaturel.

Mon avis

Je suis une grande fan de Gabriel Picolo. En fait je n’ai jamais vraiment connu l’histoire des Teen Titans mais leur design me plaisait beaucoup. J’ai donc finit par tomber sur des illustrations de Picolo et ce fut le coup de foudre. Alors quand j’ai appris qu’il allait participer à l’illustration d’un roman graphique sur Raven, j’ai sauté dessus !

Mes connaissances sur Raven étaient vraiment faible. J’avais dans l’idée qu’elle avait un lien avec des démons et les ténèbres… ‘voyez, on ne peut faire plus faible. Pourtant je n’ai eu aucun mal à comprendre l’histoire. Le personnage de Raven est particulièrement attachant. Elle apparaît amnésique après un accident de voiture dans lequel elle a perdu sa mère biologique. D’une certaine manière j’ai attaqué ce livre comme elle : sans rien connaître de sa vie d’avant.

Raven est alors recueillie par sa tante, Natalia et sa fille, Max. Si Natalia lui laisse de l’espace, du temps et semble plutôt cool, ce n’est qu’en façade. Très vite il apparaît que Max et elle savent quelque chose à son sujet mais n’en parlent pas devant la première concernée. Max chaperonne Raven la plupart du temps comme si elle pouvait être en danger constamment et Natalia paraît inquiète.

Avant de mourir, la mère de notre jeune héroïne lui avait fait une révélation d’une grande importance et il semblerait qu’elle doive s’en souvenir seule. Sa tante est au courant mais ne divulgue rien avant la fin du roman, j’étais donc dans le flou, comme Raven, et ai découvert la vérité au fur et à mesure à ses côtés. C’était chouette !

Je ne m’y connais pas du tout en ce qui concerne le vaudou, la voyance et le domaine ésotérique dans son ensemble. Très vite Raven va se découvrir des pouvoirs, en particulier le don d’empathie. D’une manière générale ce roman tourne autour de ces sujets et j’avoue que Natalia m’a laissé perplexe plus d’une fois. Je me demandais comment et où elle trouvait ses infos sur les tourments de Raven quand Raven elle même n’y comprenait rien. Ce qui est intéressant ce sont les informations qu’elle donne au fil du livre. Sur le tirage des cartes, l’intérêt des amulettes, les protections demandées aux esprits, les sortilèges vaudou etc… Je n’y connais pour ainsi dire pas grand chose mais je trouve ça particulièrement captivant !

Les dessins sont juste splendides, doux et agréables. Niveau couleurs les teintes sont très froides. Seule Raven est constamment en couleur (même si le noir et le violet prédominent chez elle). La majorité des cases sont en gris. Certains passages sont en couleurs et ce changement les fait sauter aux yeux. Ils ressortent au milieu des autres événements. Certains personnages ont leur apparitions en couleur notant donc leur futur importance. C’est notamment le cas de Max et Tommy, un garçon particulièrement intéressé par Raven.

L’histoire dans son ensemble m’a plu. La fin est très ouverte et promet une suite que je lirai avec plaisir. J’ai vu que Beast Boy avait lui aussi son roman graphique avec Picolo au dessin… Le bonheur sera donc de longue durée !

Manga·Seinen

DENJIN N, 03 ~ Kuraishi & Inabe

Ma note

Coup de Coeur ~ ❤

Résumé

Grâce au stratagème des Sudô, “N” a pu être enfermé dans un ordinateur et isolé de toute connexion. Ainsi a pris fin l’affaire de “l’électrhumain” qui avait semé la panique dans toute la ville. C’est en tout cas ce qu’on croyait. En réalité, “N” est toujours en vie. Un soir d’orage, il fait une apparition chez Misaki Kanzaki, dans le corps d’une poupée, grâce à la sauvegarde d’une partie de son cerveau. Il ne tarde pas à refaire parler de lui et les catastrophes qu’il provoque sont encore pires qu’avant ! Plus personne ne peut échapper à l’homme électrique devenu fou. L’humanité tout entière est prise en otage…

Mon avis

Mes doutes ? Envolés. Mon appréhension ? Balayée. Cet avant-dernier tome est une bombe !

Les dernières pages du deuxième tome m’avaient laissée perplexe. N s’était fait avoir « facilement », sans se méfier ou prendre la moindre précaution et le piéger dans un ordinateur me semblait un peu simple sachant ce qu’il était capable de faire, notamment se déplacer à volonté via l’électricité.

Cette suite répond immédiatement à mon attente. N n’a pas été piégé, loin de là. Avant d’être enfermé dans l’ordinateur des Sudô, il avait projeté une partie de son esprit dans un jouet non loin, une « sauvegarde » au cas où il serait vaincu… Oui, N a créé son premier horcruxe ! Nous pouvons être fiers de lui ah ah !

Cette sauvegarde lui permet donc, bien qu’enfermé dans l’ordinateur, de se déplacer à l’extérieur via le corps d’un poupon articulé. Il va donc tenter de retrouver Misaki mais aussi et surtout l’ordinateur qui contient le reste et plus grande partie de son esprit.

On en apprend définitivement plus sur son passé et je suis assez contente de voir ma théorie en partie vérifiée. Nasu n’a connu que de la violence. Il ne nous est présenté que des souvenirs douloureux. Le départ de son père, sa mère alcoolique et absente, le harcèlement à l’école et plus tard au travail. La seule étoile dans sa vie était Misaki et il use la violence qu’il a tant côtoyée pour la protéger.

Misaki… Elle m’a éblouie dans ce tome. Elle se retrouve à deux reprises face à N, au début et à la fin du tome. Sa première rencontre dans ce volume m’a presque fait mal. Si Nasu n’avait pas connu tant de haine, ils auraient probablement pu être amis ou il aurait en tout cas été un véritable « plus grand fan ». Elle lui parle sincèrement, lui explique que le problème n’est pas sa passion pour elle ni son soutien mais bien la manière dont il le montre, à savoir en tuant des innocents. N s’excuse presque… mais tout ça c’était avant de trouver l’ordinateur…

Une fois libéré, N devient incontrôlable. C’est réellement effrayant. Si son amour pour Misaki perdure, sa compassion a totalement disparue et s’il était violent pour protéger son idole dans les premiers tomes, il devient violent presque par plaisir, « parce qu’il en est capable » dans ce troisième opus. N est au summum de sa puissance et je ne suis pas du tout déçue !

En plus j’ai retrouvé le bon vieil Azuma… pas au meilleur de sa forme, certes, mais j’étais bien contente de le voir. Entre l’intelligence des Sudô et la puissance de N, la police fait pâle figure et j’ai vraiment de la peine pour eux. Ils me font beaucoup penser aux policiers dans Death Note, qui subissent sans vraiment pouvoir agir.

Ce que je retiens de ce tome ? Akane Sudô est une fille. Non mais sérieusement, moi quand j’entends parler des frères Sudô et bien j’en conclu que ce sont deux garçons. Du coup quand le « grand frère » dit que lui et « sa sœur » protégeront Misaki, j’ai eu un petit temps d’arrêt. Y a t-il eu une erreur de traduction quelque part ? Après observation je peux dire que Akane a en effet des traits assez féminins mais je n’y avais pas du tout prêté attention avant. BREF ! Rien d’important mais ce détail m’a fait rire après coup.

Un véritable coup de cœur pour ce troisième tome qui répond à mes attentes et même plus ! Jusqu’à la dernière page j’ai été prise par les événements. Par pitié sauvez l’adorable Misaki ! J’attend avec impatience le dénouement final du quatrième tome !

Manga·Seinen

ANGELS OF DEATH, 06 ~ Naduka & Sanada

Ma note

4 / 5

Résumé

Ray s’aventure au bout du 2e sous-sol pour aider Zack qui est gravement blessé. Guidée par une odeur sucrée enivrante qui envahit l’étage, elle se retrouve face au père Gray. Cet homme qui va la questionner sur ses intentions afin de s’assurer de sa vraie nature est-il un ennemi ou un allié ? C’est le début d’une série de chapitres consacrés au 2e sous-sol, l’étage  » épreuve  » dans lequel Ray nous révélera ce qu’elle a au fond du cœur.

Mon avis

Wow ! J’ai eu l’impression d’ouvrir et de finir ce tome en moins de 5 minutes. Je l’ai lu à une vitesse folle et pourtant il y a tant de révélations que j’ai forcément passé plus de temps plongée dans l’histoire !

Nous reprenons donc là où nous en étions, Zack est salement touché et perd autant de sang que de force. Rachel doit donc continuer seule l’aventure au 2ème sous-sol, à la recherche de médicaments et de bandages pour le remettre sur pied. C’est là que Rachel rencontre l’habitant de cet étage; le père Gray.

La majorité de ce tome est tournée sur Rachel et semble plus flou, plus sombre que les volumes précédents. Nous étions habitués à voir nos deux compères affronter des ennemis pour avancer dans les étages, ici Rachel est seule face à ses démons et tente de descendre les étages les uns après les autres pour atteindre les médicaments qui soigneront Zack

Le père Gray lui propose son aide, il la mènera à l’étage de Danny, seul étage où se trouvent les remèdes que cherche Rachel, en échange de quoi elle devra se soumettre à des tests qui révéleront si elle est, entre autre, une bonne personne ou non.

Je ne sais pas quelle drogue ou fumée hallucinogène Gray utilise à son étage mais le résultat sur Rachel est surprenant. Bravo au mangaka qui a bien réussi à transmettre au lecteur la sensation de flottement et de malaise qui en découle. Tout est flou, mouvant, on ne sait jamais vraiment où se trouve Rachel ni si ce qui se présente à nous (et surtout à elle) est « vrai » ou non.

Ce que ce tome nous apprends en tout cas c’est que la jeune Rachel n’est pas si « douce » qu’on aurait pu le croire. Elle n’hésite pas à tuer pour « sauver Zack ». Seulement au final sauver Zack revient à lui permettre d’honorer sa promesse et donc de l’aider à trouver la mort. Rachel serait-elle donc prête à tout, non pas pour aider Zack mais bien pour parvenir à ses fins ? C’est un peu tordu et tiré par les cheveux mais j’adore !

La question qui reste depuis le premier tome est toujours « qu’a donc fait Rachel pour atterrir ici ? ». J’imagine que la réponse nous sera en partie révélée avec le père Gray. Ça a déjà bien avancé !

Durant la quête intérieure de Rachel, nous en apprenons un peu plus aussi sur Zack et sa vie, ses journées passées au sixième sous-sol. J’ai eu la même révélation que Rachel à ce moment-là. A force de me focaliser sur elle, j’en avais oublié ma curiosité pour Zack. Sa vie avant le crime mais aussi sa vie entre ces quatre murs sous terre. C’était plaisant d’avoir un aperçu de son quotidien.

Le dernier quart du tome nous offre le retour d’un personnage assez inattendu ! J’avoue être inquiète pour Zack, affaibli et sans Rachel pour le soutenir… Il ne faudrait pas qu’il fasse n’importe quoi ! J’en conclu donc que je lirai la suite avec grand plaisir !

Un très bon tome qui répond à quelques interrogations que j’avais au sujet de Rachel. La disparition de Zack ne me rassure pas du tout, il faut le retrouver ! Certaines scènes entre Zack et Rachel font chaud au cœur… J’adore ce rapprochement qui opère entre eux !

Manga·Seinen

L’ATELIER DES SORCIERS, 03 ~ Kamome Shirahama

Ma note

5 / 5

Résumé

Pour sauver un jeune garçon, Coco a utilisé un sort pour transformer un rocher en sable. Mais catastrophe ! Son sort a eu bien plus de portée qu’elle ne le pensait, et tout le lit de la rivière s’est effondré en conséquence. Coco est accusée par la milice magique d’avoir eu recours à un sort interdit et condamnée à voir sa mémoire effacée. Elle est sur le point d’être bannie à jamais du monde des sorciers…

Mon avis

Ça y est, la Milice Magique fait sa grande apparition. Fort heureusement Coco n’a -pour le moment- pas grand chose à se reprocher et elle est entourée d’assez de témoins sorciers pour l’aider. Mais cette venue de la milice marque un point dans le manga ; Coco est traquée par la confrérie du capuchon et le moindre faux pas pourrait lui être fatal, ou plutôt : lui faire perdre la mémoire.

Nous en apprenons aussi un peu plus sur la confrérie du capuchon. Kieffrey en sait plus qu’il ne nous en dit pour le moment c’est certain. Une partie de ce tome lui est d’ailleurs dédié. Suite à la venue de la Milice Magique, Kieffrey va devoir agir pour aider Coco sans qu’elle ne le sache vraiment. Au final ça fait beaucoup de secrets, Coco intéresse clairement la confrérie et faire tant de choses dans son dos… je me demande si c’est vraiment une bonne idée.

Ce qui m’a particulièrement marquée dans ce tome c’est le changement de comportement de la part d’Agathe en particulier vis-à-vis de Coco. Elle l’a soutient face à la Milice Magique, accepte un présent de sa part et va même tenir Kieffrey au courant de son état de santé lorsqu’elle tombe malade. Mine de rien ça fait beaucoup pour un seul tome, Agathe accepte t-elle enfin la présence de Coco à ses côtés ?

Notre jeune héroïne tombe effectivement malade dans ce tome, c’est l’occasion de mettre en avant un personnage qui était seulement apparu dans le fond auparavant : Tarta, le petit-fils et apprenti de l’apothicaire. J’apprécie énormément le jeune Tarta. Il est né du côté des sorciers mais une maladie rare, l’argentite, le condamne à rester un simple apprenti auprès de son grand-père. Cette maladie, comme son nom peut le laisser deviner, l’empêche de voir les couleurs, il voit le monde en argent.

C’est grâce à l’aide de Coco que Tarta va prendre confiance en lui et réaliser qu’il peut faire des merveilles malgré sa maladie. J’ai trouvé cette partie du tome… magique. Coco redonne de l’espoir à un sorcier, elle que la magie fait tant rêver, elle parvient à redonner une lueur au regard de Tarta avec la magie des mots, de la sincérité et de l’amitié. J’ai eu un gros coup de cœur pour ce passage.

Ce troisième tome de l’Atelier des sorciers frôle une nouvelle fois le coup de cœur. La moitié du tome sur Tarta et Coco m’a vraiment fait chaud au cœur, je vais probablement sauter de joie dorénavant quand je verrai Tarta !

Classique·Roman

ALICE AU PAYS DES MERVEILLES ~ Lewis Caroll

Ma note

4 / 5

Résumé

Assise dans l’herbe un jour d’été, Alice voit passer un lapin blanc qu’elle suit dans son terrier. Elle bascule alors dans un monde extraordinaire et magique. Au cours de cet étrange voyage, elle rencontre des personnages incongrus : des homards qui dansent, un chat qui apparaît pour s’évanouir, une chenille qui fume, ou encore une Reine de Cœur qui veut couper la tête de tout le monde.

Mon avis

Des années que ce roman traîne dans ma pile à lire, il était temps que je l’ouvre. Ce fut une lecture rapide d’ailleurs, ma pause repas du travail m’a suffit. Le roman est relativement court et se lit plutôt vite.

Malgré tout je reste mitigée après ma lecture. Point important, bien que la traduction soit bonne et que de nombreuses annotations viennent en aide au lecteur, je pense que c’est le genre d’histoire faite pour être lue dans sa version originale pour en comprendre toutes les subtilités. Il est vraiment difficile de traduire autant de jeux de mots, de chansons et d’expressions. Mais en même temps, je sais pertinemment que mon niveau en anglais ne me permettrait pas de comprendre tout les jeux de mots présents dans la version anglaise. Je pense que j’aurai été perdue, encore plus que je ne l’ai été en français. C’est pourquoi je reste mitigée. Contente d’avoir lu la VF maiiiiis déçue de ne pas être capable d’apprécier la VO à sa juste valeur.

Nous retrouvons donc Alice et notre cher lapin blanc. D’Alice au Pays des merveilles… je ne connaissais que vaguement le Disney, je ne suis même pas sûre de l’avoir vue, c’est dire. Mais dans mes souvenirs tout y est : Le trou dans l’arbre, la chute interminable dans le tronc, la petite porte et la fiole « bois-moi », la chenille, le chat du Cheshire, le thé chez le Chapelier fou, les cartes et la Reine de Cœur etc… Tout s’enchaîne très vite et j’imaginais bien l’auteur raconter l’histoire d’Alice à son amie Alice à l’époque… J’ai un peu désenchantée après en lisant sa biographie -tousse- mais bon, je m’explique la longueur du livre comme « une histoire assez courte pour être racontée à un enfant ».

Le personnage d’Alice me laisse mitigée. Elle m’a fait rire sous bien des aspects, j’imaginais bien une petite fille vivre de telles aventures et son imagination débordante ne pas la laisser choisir entre « cette folie est normale » ou « mais que se passe t-il ? ». Mais d’un autre côté, la voir si tranquille tout le temps m’agaçait. J’étais perdue par moment, la moindre des choses aurait été de se perdre avec moi, tout de même ! -rire-

Le début et la fin du roman sont comme mes souvenirs du dessin animé. Alice qui s’endort et Alice qui se réveille. Je n’ai donc pas trop été déboussolée.

Dans l’ensemble, je ne m’attendais pas à tant de jeux de mots et à tant de comptines revisitées. Il y a un gros travail derrière ce roman. Le loufoque et l’illogisme omniprésents m’ont perdue à certains moments mais au moins j’ai compris ce que je lisais. C’est donc toujours plus compréhensible et logique que « L’écume des jours » de Boris Vian, qui pour le coup est un roman que je ne peux même pas résumer.

De par sa longueur je vous dirais « allez-y, ce classique vaut le coup » et si vous êtes bilingue alors tentez la version originale en anglais qui vous évitera de lire les annotations encore et encore pour comprendre l’origine des jeux de mots et des comptines anglaises. C’était une lecture particulière mais agréable, j’ai apprécié me perdre avec Alice dans la folie du Pays des Merveilles !