Manga·Seinen

LE CHAT QUI RENDAIT L’HOMME HEUREUX – ET INVERSEMENT – 02 ~ Umi Sakurai

Ma note

5 / 5

Résumé

 » J’ai tout de suite eu envie de le prendre dans mes bras. « 

Un jour, un homme rencontra un chat. Pour lui qui n’avait jamais eu d’animal de compagnie, la vie avec « Fukumaru » (bonheur plein et entier), devint soudainement pleine de surprises et de joies… Et réciproquement ! Grâce à ce quotidien fat de tâtonnement à deux, le temps, qui semblait s’être arrêté pour l’homme, reprit doucement son cours… Découvrez la tendre histoire de deux êtres en mal d’amour.

Mon avis

Au départ je n’avais pas fait attention au « 1 » sur le premier tome que j’avais acheté. Quelle surprise donc en apprenant que la série était en cours avec presque 10 tomes au Japon… moi qui voulais éviter de commencer trop de séries, c’est raté !

Ce tome continue son alternance entre histoire courte en quatre case et tranche de vie. Nous suivons toujours Kanda et Fukumaru mais comme je l’espérais nous revoyons aussi des personnages secondaires entourant nos deux héros !

La vendeuse de l’animalerie fait son retour et une scène m’a touchée autant qu’elle m’a surprise. Ce n’est pas en France qu’on irait donner des nouvelles d’un animal acheté en animalerie à la vendeuse. Quand on voit déjà les conseils que les vendeurs donnent… Allez, instant prévention, évitez les animaleries et cherchez des éleveurs pas trop loin de chez vous ! J’ai connu tellement de choses inhumaines en animalerie… Je les fuis purement et simplement.

Mais cette brave dame est tellement touchante et bienveillante que j’espère la voir encore et encore. Elle conseille Kanda et s’intéresse vraiment à Fukumaru ! Tant et si bien que ça semble presque trop par moment. Je sais qu’on voit souvent des personnes sans enfants traiter leurs animaux domestiques comme leur bébé (ce que je comprends) mais là elle pousse le bouchon avec certaines réflexion qui m’ont bien fait rire !

Nous retrouvons aussi Kobayashi, définitivement mon personnage favoris de la série. Le meilleur ami de Kanda le suit dans sa découverte du plaisir d’avoir un animal de compagnie. Il l’accompagne, se moque, le taquine BREF ! Joue le rôle du meilleur ami à la perfection. Dès que je le vois sur une case je sais que je vais rire !

Ce tome ouvre quelques portes au sujet de Kanda et son passé. Il y a des passages sur le piano notamment, des scènes tristes et mélancolique pour la plupart. Sachant qu’il travaille dans une école de musique, il doit y avoir un lien entre le piano et son passé voire son mariage. Nous en saurons probablement plus dans les prochains tomes.

Les collègues de Kanda sont jeunes pour la plupart et idéalise leur doyen. C’est assez drôle à voir ! L’ambiance est bonne enfant. Ils imaginent la vie personnelle de leur collègue et paniquent rapidement quand l’humeur de Kanda change.

Un personnage en particulier se dégage du lot : Yoshiharu. Collègue de Kanda, lui aussi a un passé lié au piano. Un chapitre le présente enfant et j’avais tellement envie de le prendre dans mes bras… Je n’irais pas jusqu’à dire que je le comprends mais presque. C’est évident qu’on le reverra souvent.

Fukumaru aussi n’a pas eu une vie facile. Nous savions que personne ne voulait de lui à l’animalerie mais peu à peu nous voyons aussi sa maman faire des apparitions dans des souvenirs. J’avoue que je n’y pensais pas dans cette histoire en particulier mais il a bien eu une mère et des frères et sœurs… les voir partir les uns après les autres a dû être un choc…

D’ailleurs, merci Fukumaru de me faire monter les larmes aux yeux une fois sur deux quand la caméra est braqué sur toi !

Ah si, une petite chose en passant ! Un chapitre nous présente un Kanda durant son enfance et nous explique rapidement pourquoi il se tenait éloigné des animaux depuis sa jeunesse. Son expression de visage et ses cheveux noirs qui entourent son front… Kanda enfant m’a tellement fait penser à Levi (l’Attaque des titans) que j’en riais seule sur mon canapé. Du coup j’imaginais Levi avec un chat et juste pour cette image ce deuxième tome mérite un prix !

Je pensais lire un simple manga sur la relation entre un maître et son chat mais l’ensemble à l’air bien plus profond que ça. Kanda souffre d’un passé douloureux… ou du moins d’un épisode particulièrement triste. J’ai vraiment hâte d’en savoir plus. Les personnages qui l’entourent ont eux aussi leur histoire et viennent se greffer à Kanda naturellement.

Manga·Seinen

L’ATELIER DES SORCIERS, 09 ~ Kamome Shirahama

Ma note

3 / 5

Résumé

Emportant chacune un objet magique de sa confection, Coco et ses amies partent pour l’île-cité d’Esrest, afin de participer à la Fête de la Nuit d’argent. Au milieu des stands et de la foule de visiteurs, la ville est plus animée que jamais. Il y flotte une atmosphère festive ! Mais parmi les convives se cachent aussi des invités indésirables. Sorciers, milice, nobles, sages… Beaucoup de forces se croisent et les contours de ce monde se dessinent peu à peu. Entre lumière et ténèbres, le rideau se lève enfin sur le grand festival des sorciers.

Mon avis

Finalement je vais pouvoir vous parler du premier tome que j’ai acheté et à ce jour le dernier paru ! J’avais flashé sur l’édition collector. Une couverture magnifique et un calendrier 2022 sobre mais d’une beauté telle que j’ai craqué. Mais le plus important reste l’histoire et ce tome est bien dans la continuité du précédent.

Mon plus gros soucis avec ce tome n’est pas des moindre, je l’ai trouvé très répétitif. C’est le neuvième volume de la série que je lis. J’ai compris que la magie avait une grosse part d’ombre. J’ai compris que Coco était dans une position délicate de part sa naissance en tant que non-sorcière. J’ai compris que le règlement autour de la magie interdite est assez injuste. J’ai COMPRIS.

Pourtant chaque chapitre nous remet sous le nez ce problème de « je voudrais mais c’est interdit ».

Dans le tome précédent nous avions droit à une Coco choquée en apprenant que Tarta apprenait la médecine malgré son statut de sorcier. Évidemment, c’est interdit. Et pourtant ça semble évident que si la magie peut soigner alors c’est une bonne chose. Tarta veut aider les autres, en particulier Kustas. Cet interdit lui fait mal et Tarta souffre de devoir mentir à son nouvel ami. C’est à nouveau montré dans une scène poignante de ce manga mais… et bien ça a été dit juste avant donc je m’en souviens.

Coco qui se retrouve face à une jeune enfant qui rêve de devenir sorcière. Là encore c’est une scène d’une violence extrême quand on voit la réaction de Coco mais… et bien Olugio s’est retrouvé dans un cas similaire dans le tome 7.

Tout un chapitre… Je n’en reviens toujours pas. Tout un chapitre est consacré à une membre de la Milice. On y apprend entre autre qu’elle a subit des violences sexuelles durant son apprentissage. Ce chapitre est précédé d’une petite note de la mangaka : « Le prochain chapitre fait référence à une agression sexuelle […] vous pouvez reprendre la lecture à la page 121 sans répercussion sur la compréhension globale de l’histoire. » … du coup à quoi sert ce chapitre ? S’il ne sert qu’à nous montrer que les sorciers et en particuliers les maîtres sont de dangereux harceleurs d’enfants, et bien… Ririphin était déjà là. C’est bon. J’ai compris que parmi les sorciers il y a des tordus. Surtout que ce chapitre, ou du moins la dernière page de ce chapitre EST importante !

Ce chapitre entier dénote tellement du manga en général en plus. J’avais l’impression d’avoir sauté tout à coup dans Fairy Tail. La Milice poursuit un homme qui utilise des lunettes lui permettant de voir… sous les vêtements ! Voila. Rien d’autre à ajouter.

Il y a du bon pourtant dans ce tome. On retrouve Berdalute et les deux autres sages ainsi que les souverains du royaume dont nous ne connaissons finalement rien. Avec ce passage le manga prenait une tournure un poil politique qui me plaisait bien mais ça n’a pas duré longtemps.

Notre chemin recroise bien entendu celui de Kustas et l’étrange sorcière qui le suivait dans les bois… En fait je suis quelqu’un qui place le dialogue avant tout. Je peux m’énerver, ça m’arrive même souvent, mais je tente de comprendre avant. J’avance en comprenant les différents points de vues qui m’entourent. Du coup, Kustas qui crache sur ses amis juste en rencontrant une inconnue dans les bois… Rah ce gosse me rend folle ! Je sentais que j’allais avoir du mal avec lui dans le tome précédent, ça n’a pas loupé !

Un tome qui radote, qui radote ! Tout les personnages connus à ce jour -confrérie du capuchon mise à part- sont rassemblés pour la Fête de la Nuit d’argent donc j’attends beaucoup du prochain volume ! La fin nous promet de l’action, j’attends de voir.

Manga·Seinen

L’ATELIER DES SORCIERS, 08 ~ Kamome Shirahama

Ma note

4 / 5

Résumé

Après avoir réussi leur examen à l’Académie, Coco et les autres apprenties sorcières sont de retour à l’Atelier. C’est alors qu’arrive Tarta, qui propose à Coco et à ses amies de l’aider à tenir un stand lors du grand festival annuel des sorciers, la Fête de la Nuit d’argent. Excitées comme des puces à l’idée de prendre part à ces festivités, les petites sorcières entament les préparatifs. Alors que Coco accompagne Tarta voir son grand-père à l’hôpital, elle recroise le chemin de Kustas, le petit garçon qui s’était blessé lors de l’incident près de la rivière…

Mon avis

C’est décidé, les filles iront aider Tarta à tenir son stand lors de la Fête de la Nuit d’argent ! Une occasion en or pour les jeunes sorcières de mettre en avant un sort de leur invention qui pourra être testé et, qui sait, les aideront à se démarquer avec leur propre magie !

Ce retour en ville est l’occasion de faire revenir un ancien personnage ; Kustas, le jeune garçon qui s’était blessé dans le tome 2, lors de l’incident de la rivière.

La rencontre entre les trois enfants met encore une fois sur le devant de la scène la dure réalité de la magie. Il est interdit de soigner Kustas avec la magie et si l’humain ne le sait pas, les deux sorciers en souffrent. Une bonne partie du manga est donc focalisée sur Coco et Tarta qui tente de mettre au point un sort qui faciliterai la vie de Kustas.

Kustas a un caractère compliqué pour moi. J’ai envie de lui rentrer dedans. Selon son humeur il est adorable ou détestable. Il n’a pas de juste milieu en fait. Soit il est gentil et plein de bonnes intentions, soit il envoie balader tout le monde.

Une scène en particulier avec lui m’a agacée. S’il a perdu ses jambes, souvenons-nous, c’est parce qu’il a voulu jouer le héros en sauvant une cargaison lors d’un éboulement. Il était en sécurité et a fait des siennes, mettant Coco et Agathe en difficulté. Il a perdu l’usage de ses jambes à cause de lui même. Alors quand il s’en prend à Tarta et Coco sous prétexte qu’ils ont plus de chance que lui et que la dure vie lui a pris ses jambes… et bien non Kustas, tes jambes tu les as bousillé tout seul comme un grand. C’est au contraire grâce à Coco que tu es encore vivant. D’accord sa vie est dure mais à ce niveau là il ne peut pas critiquer ses amis qui n’y sont pour rien et qui pourtant se mettent en quatre pour l’accompagner et lui rendre le sourire.

Bien entendu il s’excuse plus tard mais je trouve ça facile d’envoyer valdinguer ses amis pour s’excuser ensuite. Ce n’est pas un comportement que j’apprécie dans la vrai vie du coup maintenant je grince des dents quand je vois Kustas sur une page.

Cela mis à part, j’ai apprécié ma lecture globalement. Chaque nouveau chapitre me dégoûte un peu plus de la magie. De toute évidence la mangaka veut nous faire comprendre que les règles régissant l’usage de la magie sont cruelles. Veut-elle nous faire plonger du côté obscur avec Coco ? En fait je pense pouvoir dire clairement que je ne serais pas une bonne sorcière, je serai un membre de la confrérie du capuchon, c’est sûr et certain.

Quelle joie de retrouver un peu Agathe, de plus en plus curieuse et proche de Coco. Je sens un véritable rapprochement dans leur relation est c’est agréable. Agathe qui était si fermée s’ouvre peu à peu et ça me réchauffe le cœur de me dire qu’elle deviendront peut-être bien amies pour de bon dans le futur !

La fin de ce tome arrive vite et me laisse comme un arrière goût amer. Je savais qu’il y avait deux clans : les sorciers et la confrérie du capuchon… mais il semblerait qu’un autre personnage n’ayant aucun lien avec les autres face son apparition. Ça ne présage rien de bon. Surtout que Kustas est dans le coup et j’angoisse déjà pour le prochain volume.

Je noterais au passage une diminution du nombre de pages depuis le précédent tome… c’est dommage. Les chapitres sont-ils plus courts ?

Les crises de nerfs de Kustas et l’arrivée d’un nouveau personnages inattendu ont un petit peu enrayé ma passion pour ce manga. Moi qui criait de joie en lisant les précédents volumes, j’ai plutôt grincé des dents pour celui-ci. Mais tout ne peut pas être parfait et j’ai tout de même bien aimé ma lecture !

Manga·Shôjo

STAY AWAY, 02 ~ Yu Misaki

Ma note

5 / 5

Résumé

Il n’y a qu’une chose que je puisse faire, c’est l’éviter.

Ritsu est perturbée, elle a trouvé un message sur internet avertissant de ne pas faire confiance à Auguste, le Dieu du temps. Alors que la distance entre Kaname et elle se rétrécit de jour en jour, elle se jure de garder les yeux sur son objectif. Un étrange élève arrive alors dans leur école…

Mon avis

Ah la la mais cette jaquette ! Toute douce, pleine d’espoir. Ritsu me fait craquer sur cette couverture. Je remarque aussi un nouveau personnage sur la quatrième de couverture et une partie de moi hurle : « Auguste ? Serait-ce toi ? » surtout depuis que le doute plane sur ses intentions !

D’une manière générale ce tome conclut bien l’histoire et a répondu à mes attentes. Ce n’est pas un coup de cœur comme le premier tome mais ce n’est pas loin. En tout cas c’est devenu mon second shôjo favoris, juste après « Lui ou Rien » de Yuu Watase.

Ritsu est perdue. Elle ne sait plus si elle doit faire confiance à Auguste et donc si elle doit s’éloigner de Kaname pour le sauver ou au contraire rester dans sa vie. C’est sur ces interrogations douloureuses qu’apparaît un nouveau personnage : Shigure Tsubasa.

Franchement lorsque je l’ai vu je me suis vraiment dit que c’était évidemment Auguste. Je ne m’étalerais pas sur le sujet mais j’ai été grandement surprise par ce personnage. Je le compare assez à Shirumi. Déjà parce qu’il est de suite surnommé « le Prince » donc le parallèle avec la Princesse était simple. Mais aussi est surtout parce qu’il fait avancer l’intrigue du côté de Kaname. Si les sentiments de Ritsu étaient mis à l’épreuve par l’amour de Shirumi pour Kaname, ici ce sont les sentiments de Kaname qui sont remis en question face au rapprochement de Shigure avec Ritsu.

La raison de leur rapprochement est toute mimi en plus. Bon, mimi mais cliché, j’admets. Ils se retrouvent par un concours de circonstance enfermés dans un local de rangement. Mais même la mangaka sait que c’est cliché puisqu’ils le disent : « […] un prince qui sort tout droit d’un manga pour fille ! ». Et d’ailleurs ce passage très « manga-esque » est poussé au maximum. C’est grotesque mais ça m’a fait rire, de voir le délire du cliché traité d’une telle manière.

Ça donne bien évidemment droit à une scène comique de quiproquo entre eux et Kaname mais ce passage m’a quand même fait sourire. Ritsu est naturellement gentille, ce qui l’a pousse à aider les autres. Elle aidait Shirumi à se rapprocher de Kaname et ici, malgré son amour pour Kaname, elle ne parvient pas à refuser quoi que ce soi à Shigure. C’est un comportement bien éloigné du mien mais cette demoiselle est si adorable que je l’en excuse.

Shirumi m’a étonné dans le bon sens du terme. Je n’appréciais pas trop ce personnage, probablement trop entreprenant pour moi mais ses derniers actes en temps qu’amie de Ritsu m’ont touchés. Bien qu’elle ait sont caractère, j’aimerai beaucoup avoir une amie comme elle sur qui compter !

La moitié de ce volume m’a semblé étrange et ce n’est qu’avec les dernières pages que j’ai compris pourquoi. Tout s’explique, prend sens et semble de ce fait évident. Rien n’a été laissé au hasard et le final m’a fait sourire de joie.

En écrivant cette chronique je me questionne encore sur les raisons qui font que ce second tome n’est pas un coup de cœur. Il le frôle, indubitablement. Peut-être parce que tout arrive un peu vite… mais d’un autre côté, un troisième tome aurait probablement été de trop.

En tout cas je ne suis pas déçue. Tout s’explique et je trouve la morale particulièrement intéressante. Pour changer le monde il faut d’abord commencer par ce qui est à notre portée. C’est simple mais pas forcément évident.

Une très belle duologie qui m’a fait passé un agréable moment. Les personnages sont attachants et ce malgré leur caractères bien différents ! J’ai eu un coup de cœur pour le brave Shigure, merci à lui d’avoir été là ! Cette histoire d’amour me promettait de belles choses et c’est une promesse tenue !

Manga·Seinen

LE CHAT QUI RENDAIT L’HOMME HEUREUX – ET INVERSEMENT – 01 ~ Umi Sakurai

Ma note

Coup de Coeur ~ ❤

Résumé

Fuyuki Kanda est un home seul et triste. Un jour, il décide d’entre dans une animalerie où il remarque Fukumaru, un chat pas très beau, gros et plus très jeune. Ce dernier semble triste et désespéré car personne ne veut de lui. Pourtant, de manière inattendue, Fuyuki va l’adopter ! Ainsi commence l’histoire d’un quotidien plein de tendresse, entre un homme et un chat en mal d’amour.

Mon avis

Alors celui-là je le dois à ma sœur qui m’a gentiment montré un nouveau manga… avec un duo de héros assez particulier. Un chat et un homme. Me promettant humour, joie et peine en quelques pages. Un adorable shikishi était offert alors je n’ai pas résisté bien longtemps !

Fuyuki Kanda vit seul et on réalise assez vite qu’il a perdu sa femme et survit plus qu’il ne vit depuis son décès. Fukamaru est un exotic shorthair de bientôt un an qui ne trouve aucun acheteur et tourne en rond à l’animalerie.

Dès le première page nous entrons dans le vif du sujet, Kanda entre dans la boutique et flashe sur Fukumaru. C’est donc naturellement qu’il l’achète et le ramène chez lui. D’abord apeuré, Fukumaru va alors apprendre à apprécier la compagnie de son nouveau maître et surtout à accepter de recevoir enfin de l’amour de la part d’un Homme.

On alterne entre des chapitres de plusieurs pages et des histoires courtes en quatre cases. C’est assez original et ça rythme bien le récit et la vie partagée d’un homme et son chat. Ayant moi-même eu un chat et adorant ces animaux, j’ai pu me retrouver dans pas mal de petites scènes qui m’ont mis le sourire aux lèvres !

Nous faisons la rencontre de différents personnages qui entourent nos deux compères.

La vendeuse de l’animalerie dans un premier temps. Elle était là pour Fukumaru avant son adoption et espère qu’il appréciera sa nouvelle maison. Elle donne beaucoup de conseils à Kanda et j’espère qu’on la reverra.

Le meilleur ami de Kanda, Kobayashi, un gars qui fait parti de la « team chien » et n’hésite pas à se moquer de Fukumaru et de sa « tronche ». J’ai complètement craqué pour ce personnage qui me fait bien rire. L’amitié qui les lie est presque palpable. Il passe son temps à rire du brave chat et ne parle que de chien. En fait, j’ai tendance à faire la même chose mais en inversant les animaux. C’est peut-être pour ça que je l’apprécie autant ah ah !

La défunte femme de Kanda est présente mais peu présentée. Nous la voyons par moment dans ses souvenirs. Elle a l’air vraiment gentille, adoratrice des chats de toute évidence, probablement ce qui a poussé Kanda a en adopter un. Rendant le tout encore plus touchant.

Pour finir, Kanda travaillant dans une école de musique, nous rencontrons ses collègues, un brin excentriques, qui risquent de nous réserver eux aussi de belles surprises.

Les dessins sont mignons, Fukumaru est à la fois laid et adorable. Comme les exotic shorthair en fait ! Il n’est pas commun mais j’ai quand même envie de lui faire de gros câlins ! La relation naissante entre le chat et son nouveau maître et mignonne et particulièrement réaliste !

Nous avons des souvenirs de Kanda et sa femme mais aussi de Fukumaru chaton avec sa mère et sa fratrie. Ça ne présage rien de bon d’ailleurs. Je parie que certains de ces flash-back réussiront à me faire pleurer.

Merci à la version française qui inclut les miaulement de Fukumaru dans ses bulles. C’est fatiguant à lire mais tellement mignon. « Ce mionsieur Kanda et sa miaison ! » J’ai une petite voix spéciale dans ma tête pour les dialogues du chat maintenant.

En bref, j’ai adoré ce premier tome. Les personnages sont attachants. Gros coup de cœur pour Kobayashi, le meilleur ami qui n’a pas sa langue dans sa poche ah ah ! Je suis curieuse de continuer les aventures de Fukumaru et Kanda !

Manga·Shôjo

STAY AWAY, 01 ~ Yu Misaki

Ma note

Coup de Coeur ~ ❤

Résumé

Parce que tu l’aimes, tu ne dois pas t’approcher de lui.

Ritsu a perdu son petit ami dans un accident. Alors qu’elle est brisée par le désespoir, Auguste, le Dieu du temps, lui apparaît et lui propose de revenir trois ans avant l’incident. Pour sauver celui qu’elle aime une seule solution : créer un nouveau futur en ne sortant jamais avec lui.

Mon avis

J’ai craqué pour ce premier tome d’une duologie shôjo en flânant dans le rayon occasion de ma librairie. Le charme de ce beau Kaname m’a fait de l’effet que voulez-vous ah ah !

Je suis friande des histoires d’amour de type âme sœur. C’est comme ça. Le fil rouge du destin doit être mon conte favoris. Du coup une jeune fille qui remonte le temps pour éviter à son petit ami de mourir pour elle… ça sent bon. J’ai senti le potentiel juste avec la quatrième de couverture.

Je n’ai pas énormément de shôjo chez moi principalement parce que je ne suis pas fan du style cliché des manga pour jeune fille. L’usage abusif des trames, les yeux énormes qui brillent tout le temps, les situations improbables etc… Il y a des exceptions, évidemment, mais ce n’est pas mon genre de prédilection. Alors autant vous dire que j’étais contente en ouvrant ce tome, contente de voir des dessins aussi doux et travaillés.

Kaname est mort lors d’un accident où Ritsu était présente. Mais ça, c’était avant qu’elle ne rencontre Auguste, le Dieu du temps et ne reviennent trois ans avant leur rencontre. Son but ? Récrire l’histoire, une histoire où Kaname vit, où il ne meurt pas pour elle, où ils ne se fréquentent pas…

Ritsu est un personnage adorable. Elle tente tout ce qu’elle peut pour s’éloigner de Kaname mais une force bien supérieure à sa volonté semble contre elle. Que se soit au lycée, dans la rue, en voyage scolaire etc… ils finissent toujours par se croiser et la voir si perturbée et fuyante a pour effet d’intriguer Kaname qui du coup la confronte de plus en plus. Surtout qu’elle l’aime et ne supporte donc pas que les autres se méprennent à son sujet, le juge mal etc… Je me suis vraiment attachée à elle.

Kaname est le type de personne avec qui je m’entend bien en général… parce que les autres le fuit et que du coup je vais naturellement m’en rapprocher ah ah. Mon esprit de contradiction est très développé. D’ailleurs c’est le genre de personnage que j’apprécie aussi beaucoup dans les histoires. La plupart des gens le jugent d’un regard et donc se trompent sur ses intentions. Un événement en particulier a bouleversé sa vie et depuis il se moque pas mal de ce que peuvent penser les autres. Ce qui donne droit à des quiproquos amusants.

Le Dieu du temps, Auguste… que dire sur lui. J’ai soupiré en voyant qu’il était la mascotte perverse dans ce tome. Je ne fais plus attention à ce genre de personnage et de réplique à la longue mais ça me fait toujours soupirer la première fois. Il est un peu lourd mais ne souhaite qu’aider le jeune couple au final.

Ritsu se rend compte d’un détail perturbant à son égard vers la fin du tome, ça m’a fait sourire parce que je l’avais remarqué assez vite. Du coup j’imagine qu’Auguste nous réserve des surprises pour la suite !

Une rivale en amour fait son apparition ! C’était prévisible évidemment, pour faire avancer l’histoire et questionner Ritsu sur ses sentiments. Shirumi est « la princesse » d’une autre classe, tombée amoureuse de Kaname. Voyant la proximité entre le jeune homme et Ritsu, c’est naturellement qu’elle va demander de l’aide à cette-dernière. Cette fantaisie me fait toujours autant rire. Le bon vieux cliché de la fille amoureuse qui en aide une autre à séduire l’homme qu’elle aime… Bon sang, faut réagir avant les filles !

Au passage, j’adore cette façon qu’ont les personnages -tout support confondu- d’aller chercher des infos sur google à la moindre occasion. Je dois être une idiote parce que je ne trouve pas toujours ce que je cherche sur internet, surtout quand c’est ultra précis. Eux, en entrant un simple nom de famille ils trouvent toutes ta biographie et les noms de tes ancêtres sur cinq générations. C’est fabuleux. Bref, Ritsu trouve donc des infos sur Auguste, le Dieu du temps et ça promet un beau bazar !

J’ai apprécié ce premier tome et ça fait du bien d’avoir une duologie, de faire une pause dans les séries à rallonge. Le thème du voyage dans le temps est sympa, Ritsu réécrit sa vie et donc celle de Kaname par la même occasion. Une partie de moi espère vraiment avoir une fin type « âme sœur » avec Ritsu qui ne parvient pas à s’éloigner de Kaname !

Manga·Seinen

L’ATELIER DES SORCIERS, 07 ~ Kamome Shirahama

Ma note

5 / 5

Résumé

À l’Académie, les apprenties sorcières ont passé avec brio leur épreuve de rattrapage pour le deuxième examen. Mais dans la foulée, Coco se fait convoquer, en pleine nuit par Berdalute, l’un des trois grands sages. À sa grande surprise, il lui propose de rester à l’Académie pour devenir sa disciple et la mettre à l’abri de la confrérie du Capuchon et de Kieffrey. Coco, perplexe, se demande pourquoi elle devait renoncer à son maître. Avant de prendre sa décision, elle décide de partir à la recherche de la vérité et se dirige vers la Tour-bibliothèque…

Mon avis

Un tome presque intégralement consacré à Kieffrey. Nous avons enfin droit à son histoire et son passé qui demeurait un mystère s’éclaircit assez pour me faire apprécier davantage ce personnage. Son lien avec la confrérie du capuchon est établi, reste à savoir pourquoi il existe. Les conséquences de ce lien pousse Kieffrey à pourchasser la confrérie et je suis curieuse de voir comment il réagira lorsqu’il les rencontrera seul à seul.

Après les révélations de Berdalute, Coco est perdue. Elle tente le tout pour le tout en se dirigeant malgré le danger vers le Tour-bibliothèque ! Sachant qu’elle n’a pas encore le niveau pour y parvenir j’avoue m’être un peu inquiétée. Pour elle mais aussi pour Kieffrey qui forcément court à sa suite pour lui venir en aide.

C’est l’heure pour Coco de faire des choix pour le moins cruciaux. Va t-elle continuer son apprentissage avec Kieffrey malgré leurs liens avec la confrérie ? Va-t-elle rester sur le droit chemin ?

Ce qui m’a surprise dans le bon sens ici c’est que Coco est claire dans ses intentions. Elle veut sauver sa mère et elle le fera qu’importe les moyens employés. Cette détermination est belle dans le sens où elle ne s’arrêtera pas si la magie autorisée a des limites. Coco est prête à tout et a donc besoin d’être « surveillée ». Elle est une bonne sorcière pour le moment mais tout peut arriver.

Finalement, qu’importe le clan dans lequel se trouve le sorcier. Nous avons vu un membre de la confrérie qui désobéissait aux lois par simple curiosité sur la magie. Maintenant nous voyons des sorciers pourtant droit qui seraient prêt à utiliser de la magie interdite pour parvenir à leur fin… pour le moins noble du côté de Coco étant donné qu’elle veut seulement sauver sa mère. C’est cette tension entre le bien et le mal en magie qui me fascine !

Un chapitre est tout de même centré sur Olugio et nous permet de voir à quoi ressemble le quotidien d’un vrai sorcier. Habituée à voir Coco et ses amies qui ne sont pour le moment que des apprenties, c’était intéressant pour une fois de basculer dans l’habitude des sorciers qualifiés. Plus j’avance dans les tomes et plus je me rends compte que le secret qui entoure la magie est mis à rude épreuve tout les jours. Les sorciers redoublent d’ingéniosités pour ne pas se faire démasquer et c’est impressionnant.

Nous en apprenons aussi plus sur l’enfance de Kieffrey et Olugio. Leur rencontre notamment et une certaine quête qui les a bien changés. Ils ont beaux être meilleurs amis et travailler ensemble, j’en arrive à avoir de la peine pour Olugio. Il souhaite aider Kieffrey mais la situation semble bien plus compliquée qu’il n’y paraît… Courage Olugio !

J’ai pu revoir Ririphin ! Un court passage le met en scène et si mes soupçons ne sont pas confirmés, le jeune homme est brisé, signe qu’il s’est donc bien passé quelque chose de compliqué…

Les dernières pages de ce volume nous promettent une nouvelle aventure pour nos quatre amies ! Tarta -Dieu que je l’aime lui aussi- propose aux sorcières de l’aider à tenir un stand lors de la fête de la nuit d’argent. Logiquement une fête de cette envergure devrait regrouper pas mal de personnages et ça promet donc un peu d’action !

Un tome rempli de révélations notamment sur Kieffrey et la magie interdite. J’ai l’impression que plus j’avance plus je suis moi même tentée par la magie de la confrérie. Ce volume était encore une fois un coup de cœur !

Josei·Manga

& AND, 07 ~ Mari Okazaki

Ma note

5 / 5

Résumé

C’est décidé, je me lance !

Assistante médicale le jour et esthéticienne dans son propre salon de manucure le soir, Kaoru a commencé une relation amoureuse avec le docteur Yagai, un homme de 19 ans son aîné. Entre les trop nombreuses gardes de ce dernier et les journées bien chargées de la jeune femme, ces deux-là manquent cruellement de temps pour se voir. Leur rendez-vous se font de plus en plus rares, quand ils ne sont pas interrompus par un appel imprévu. Kaoru accepte toujours la situation avec le sourire même si, au fond d’elle, elle sent un certain malaise l’envahir. Alors qu’elle profite d’une journée avec son ami Shiro et ses collègues, celui-ci finit par craquer et avoue ses sentiments à Kaoru… devant sa petite amie ?!

Mon avis

Je me suis lancée dans cette série dès sa sortie. C’est ma première œuvre de Mari Okazaki et si le style est particulier, j’ai tellement accroché à l’histoire que je parviens à l’apprécier bien plus que je ne m’y attendais.

Kaoru et le docteur Yagai sont officiellement ensemble mais ne se voient pas autant que la jeune femme le souhaiterai. Sincèrement je ne me suis jamais sentie aussi proche d’elle que depuis qu’elle dit ne pas voir son docteur adoré assez. Je vous jure les métiers chronophage sont terrible à gérer dans un quotidien à deux. Courage Kaoru !

Malgré tout nous avons droit à une tranche de vie banale entre eux deux. Une sortie en amoureux au marché, au restaurant, en promenade tout simplement. Quel plaisir de les voir profiter un peu de leur vie de couple… même si le travail revient au galop après un court répit !

Ce tome est centré sur deux événements important. La déclaration de Shiro et l’arrivée d’un nouveau personnage que nous avions déjà aperçu mais qui n’avait pas encore révélé son identité à Kaoru.

La déclaration de Shiro… Mais que dire, que dire. Déjà ce personnage m’agace depuis le début. J’ai l’impression qu’il subit sa vie. Il est balèze devant un ordinateur mais en dehors de ça c’est pas glorieux. Surtout que utiliser Iku comme il le fait c’est bas et lâche. Qu’il aime Kaoru sans oser lui dire c’est une chose, être timide, avoir peur de la réaction de l’autre je peux le comprendre sans mal. Mais commencer une relation amoureuse et sexuelle avec une personne que l’on n’aime pas… là je nage dans l’incompréhension. Quand Iku et Shiro ont commencé à sortir ensemble j’ai su que Shiro était irrécupérable. Mais lorsqu’il avoue à Kaoru qu’il est effectivement amoureux d’elle alors qu’Iku est à côté d’eux… j’ai poussé l’un des plus gros soupir qu’il m’ait été donné de pousser. Merci Shiro pour avoir renouvelé l’air de mes poumons à fond !

La réaction de Iku est parfaite. Elle me brise le cœur cette pauvre demoiselle et même si je ne pense pas qu’on la revoit, j’espère qu’elle trouvera mieux que Shiro parce qu’elle mérite mieux. En revanche Kaoru peut parfois m’agacer en étant un poil trop niaise à mon goût. Dans un sens sa réaction n’est pas mal après réflexion, je n’aurai pas eu la même mais au final ce n’est pas plus mal. Ça lui correspond bien.

Un point que j’apprécie dans ce manga c’est qu’on a des chapitres, des passages sur la vie personnelle des collègues et amis du docteur Yagai et de Kaoru. Ça permet de faire une pause dans leur histoire à eux et de donner plus de profondeur aux personnages secondaires. C’est très agréable à la lecture.

La fin est un bon gros cliffhanger comme je les aime. Une femme fait son apparition face à Kaoru et il est clair qu’elle va bouleverser la relation YagaiKaoru en ramenant le passé du docteur à la surface. Jusque là nous n’en avons eu que des bribes et je voudrais avoir le fin mot de l’histoire quand à son passé. Du coup le prochain et ultime tome de la série promet d’être grandiose.

Une bonne suite qui crève enfin l’abcès de Shiro et libère Iku d’un homme qui ne la mérite pas. Le docteur Yagai va devoir s’expliquer sur pas mal de points et je suis aussi excitée que triste à l’idée de lire le futur et dernier tome de cette super série !

Manga·Seinen

L’ATELIER DES SORCIERS, 06 ~ Kamome Shirahama

Ma note

5 / 5

Résumé

Après leur agression par la Confrérie du Capuchon lors de leur examen, Coco et ses camarades sont rapatriées à l’Académie, la citadelle des sorciers. Tandis que Kieffrey se remet de ses blessures, Coco fait la rencontre du sage Berdalute, responsable de l’enseignement des sorciers. Compréhensif, il promet aux apprenties de valider leur examen si elle parviennent à le surprendre avec leur magie. Mais émerveiller l’un des trois sorciers les plus talentueux de leur génération en seulement trois jours est loin d’être une mince affaire…

Mon avis

Après les combats et la tension du tome 5, ce nouvel opus est plus calme bien que riche en révélation lui aussi. C’est ce qui est incroyable avec cette série, il y a toujours de nouvelles informations, de l’action même sans bataille, c’est impressionnant.

L’action étant retombée dans ce tome j’ai pu profiter plus calmement des dessins. J’ai un gros coup de cœur pour les tenues des personnages de cette série. Apprenties, sorciers, Milice Magique, infirmiers etc… ils portent tous de beaux vêtements. Amples, à dentelles ou coloré, j’avoue que j’aimerai bien m’habiller comme eux.

Les décors sont toujours aussi impressionnant. La citadelle des sorciers est en réalité cachée sous l’eau et le rendu est éblouissant. En parlant d’eau d’ailleurs, j’avais envie de prendre un bain moi aussi face à la somptuosité des thermes de l’académie !

Ce tome nous emmène donc directement à l’intérieur de l’Académie des sorciers, au sein de la citadelle. Nous y rencontrons à nouveau la Milice Magique mais aussi et surtout Berdalute, le responsable de l’enseignement des sorciers. J’ai un peu ris jaune en le voyant proposer aux quatre apprenties de Kieffrey de le surprendre avec leur magie pour passer l’examen qu’elles n’ont pu finir à cause de la Confrérie du Capuchon… parce que entre nous, Trice l’a terminé cet examen. Elle est arrivée à la sortie de la grotte, jusqu’à la mer, en compagnie du petit animal qu’elle devait guider. Donnez lui son permis et laissez la tranquille ah ah ! Par ailleurs, Tetia et Coco ne le passaient pas cet examen au départ…

Quoiqu’il en soit le défi est relevé, elles ont trois jours pour surprendre Berdalute et ainsi passer leur deuxième examen !

C’est sympa de voir un sorcier de renom s’émerveiller de la magie comme la petite Coco qui n’y touche que depuis peu. J’apprécie beaucoup ce personnage parce qu’il représente assez bien l’idée que je me fait des adultes qui ne perdent pas leur âme d’enfant -qu’on me reproche un peu d’avoir.

Olugio de son côté soutient les filles tout en faisant face à la Milice qui lui demande un compte rendu détaillé de ce qui est arrivé dans la grotte de Romonon et en attendant le réveil de ce brave Kieffrey toujours entre les mains des infirmiers de la citadelle. Il est sur tout les fronts et c’est agréable de le voir un peu plus. Une de ses pensées au sujet de Kieffrey m’intrigue un peu. Je pense qu’il aura sa réponse dans le prochain tome et si mon pressentiment est juste alors je vais encore plus apprécier Kieffrey. Notre brave maître nous cache bien des choses depuis le début de l’aventure et il semblerait que certaines zones d’ombre s’éclaircissent enfin !

Nous en apprenons aussi plus sur Agathe ! Enfin ! Parce que je commençais à me faire mille et uns film à son sujet. Les filles croisent par hasard à la citadelle une personne qui la connaît et qui, de toute évidence, ne l’apprécie pas. Mais j’ai quand même beaucoup de mal avec ce genre de réaction. Quand on n’aime pas quelqu’un, on l’évite, on n’en parle pas, surtout si sa vie n’afflue pas sur la notre… alors aller chercher Coco pour lui balancer des ignominies sur Agathe je trouve ça puéril et ridicule. Si je croise une ancienne amie qui m’a déçu avec une de ses nouvelles potes en ville, je ne vais pas les suivre, attendre que mon ancienne amie s’éloigne pour choper sa pote et lui dire que son amie a commis des erreurs dans le passé. Ce serait ridicule… Enfin bon ça nous fait avancer dans l’histoire étant donné qu’on en apprend plus sur Agathe… Mais je ne te remercie pas Loroga !

S’il est plus calme que les précédents, ce tome nous apprends pas mal de choses notamment sur Kieffrey et Agathe. Les dessins sont splendides et la fin donne toujours autant envie de continuer la série…

Manga·Seinen

L’ATELIER DES SORCIERS, 05 ~ Kamome Shirahama

Ma note

Coup de Coeur ~ ❤

Résumé

Au cours de leur deuxième examen de sorcellerie, Agathe, Trice et le timide Yinny se font attaquer par un sorcier de la Confrérie du Capuchon. Celui-ci utilise un sort interdit pour transformer Yinny en bête sauvage… Coco, Tetia et Kieffrey sont eux aussi dans une bien triste posture : ils sont encerclés par les anciens habitants de Romonon, qui semblent vouer une haine farouche aux sorciers. Comble de malheur, Kieffrey est grièvement blessé…

Pourront-ils s’en sortir ?

Mon avis

Oh punaise de punaise ! Ce tome était une bombe. Je suis passée de l’excitation au dégoût en quelques pages et l’ensemble de ce tome m’a définitivement fait entrer dans l’univers des sorciers.

Cette fois-ci nous avons droit à de véritables combats et surtout nous rencontrons différents point de vue. Après la terrible transformation de Yinny, j’attendais de voir comment réagiraient les filles et je ne suis pas déçue. Elles ne perdent pas espoir, tout simplement. Un échange avec Trice m’a fait sourire. Souvenons-nous du tome 4 et de l’explication sur les loups écailleux qui retirent leur écailles pour se mettre en couple -entre autre- avant d’apprécier un certain dialogue entre Trice et Yinny-loup. Une amitié qui promet de grandes choses !

Agathe aussi nous réserve des surprises puisqu’elle remet en question le monde des sorciers depuis l’arrivée de Coco « l’ignorante » et semble s’ouvrir de plus en plus à la nouvelle apprentie sorcière. Allant même jusqu’à l’aider, la conseiller et la soutenir dans ses actes. Par moment je la soupçonne même de s’inquiéter un peu.

Un court passage sur un membre de la confrérie du capuchon m’a particulièrement marqué. Il s’agit de seulement trois pages mais je les ai trouvé intéressantes. On voit que cette personne n’est pas mauvaise. Elle est seulement « curieuse ». La magie peut faire tant de choses, pourquoi se restreindre ? Il est alors en partie révélé pourquoi ils suivent et tiennent à Coco à se point. La confrérie du capuchon espère donc voir Coco enfreindre les règles et utiliser la magie interdite, qu’à cela ne tienne, la jeune fille a plus d’un tour dans son sac !

Durant tout ces combats on découvre aussi une facette de Kieffrey que je ne pensais pas apprécier à ce point. Il en oublie presque qu’il n’est pas seul lorsqu’un membre de la confrérie apparaît devant lui. Son sang bouillonne et il fonce tête baissée. On apprend qu’un lien encore inconnu existe entre lui et la confrérie. C’était déjà assez tendu avec l’épisode de l’encre magique dans le tome 2, là ça laisse présager une grosse révélation !

Ce tome contient aussi la scène la plus perturbante et choquante que je n’ai jamais lu dans un manga. Elle concerne Ririphin, le grand frère de Trice. Nous avons droit à un flash-back sur le passé de Trice avec son parcours à l’Académie des sorciers, entre autre, et nous y apercevons donc son grand frère et surtout son maître… Et… leur relation est extrêmement glauque. Il fait figure d’autorité sur les plus jeunes et la manière dont il traite ses élèves… la manière dont il traite Ririphin… la manière dont Ririphin réagit… rien n’est explicitement dit et c’est peut-être ça le pire, je ne peux que supposer mais ça empeste la violence « enfantine » à plein nez. J’espère sincèrement me tromper mais entre ce gars et la larve qui sert de maître à Yinny, sincèrement il faudrait que Kieffrey et Olugio ouvrent une école à la place d’un atelier. Il semble y avoir beaucoup d’apprentis sorciers en danger…

Certains représentants de la Milice Magique nous sont présentés plus en détails dans ce tome. En même temps, après de tels événements j’imagine que l’on va entendre parler d’eux plus que je ne l’aurais souhaité. Je croise les doigts pour le pauvre Yinny !

Encore un super tome pour une fabuleuse série. Meric Ô grand Olugio de m’avoir tant séduite lorsque j’ai feuilleté l’un des tomes à la librairie ! Je ne pensais pas à l’époque tomber sur une telle pépite !