Manga·Seinen

LE CHAT QUI RENDAIT L’HOMME HEUREUX – ET INVERSEMENT – 02 ~ Umi Sakurai

Ma note

5 / 5

Résumé

 » J’ai tout de suite eu envie de le prendre dans mes bras. « 

Un jour, un homme rencontra un chat. Pour lui qui n’avait jamais eu d’animal de compagnie, la vie avec « Fukumaru » (bonheur plein et entier), devint soudainement pleine de surprises et de joies… Et réciproquement ! Grâce à ce quotidien fat de tâtonnement à deux, le temps, qui semblait s’être arrêté pour l’homme, reprit doucement son cours… Découvrez la tendre histoire de deux êtres en mal d’amour.

Mon avis

Au départ je n’avais pas fait attention au « 1 » sur le premier tome que j’avais acheté. Quelle surprise donc en apprenant que la série était en cours avec presque 10 tomes au Japon… moi qui voulais éviter de commencer trop de séries, c’est raté !

Ce tome continue son alternance entre histoire courte en quatre case et tranche de vie. Nous suivons toujours Kanda et Fukumaru mais comme je l’espérais nous revoyons aussi des personnages secondaires entourant nos deux héros !

La vendeuse de l’animalerie fait son retour et une scène m’a touchée autant qu’elle m’a surprise. Ce n’est pas en France qu’on irait donner des nouvelles d’un animal acheté en animalerie à la vendeuse. Quand on voit déjà les conseils que les vendeurs donnent… Allez, instant prévention, évitez les animaleries et cherchez des éleveurs pas trop loin de chez vous ! J’ai connu tellement de choses inhumaines en animalerie… Je les fuis purement et simplement.

Mais cette brave dame est tellement touchante et bienveillante que j’espère la voir encore et encore. Elle conseille Kanda et s’intéresse vraiment à Fukumaru ! Tant et si bien que ça semble presque trop par moment. Je sais qu’on voit souvent des personnes sans enfants traiter leurs animaux domestiques comme leur bébé (ce que je comprends) mais là elle pousse le bouchon avec certaines réflexion qui m’ont bien fait rire !

Nous retrouvons aussi Kobayashi, définitivement mon personnage favoris de la série. Le meilleur ami de Kanda le suit dans sa découverte du plaisir d’avoir un animal de compagnie. Il l’accompagne, se moque, le taquine BREF ! Joue le rôle du meilleur ami à la perfection. Dès que je le vois sur une case je sais que je vais rire !

Ce tome ouvre quelques portes au sujet de Kanda et son passé. Il y a des passages sur le piano notamment, des scènes tristes et mélancolique pour la plupart. Sachant qu’il travaille dans une école de musique, il doit y avoir un lien entre le piano et son passé voire son mariage. Nous en saurons probablement plus dans les prochains tomes.

Les collègues de Kanda sont jeunes pour la plupart et idéalise leur doyen. C’est assez drôle à voir ! L’ambiance est bonne enfant. Ils imaginent la vie personnelle de leur collègue et paniquent rapidement quand l’humeur de Kanda change.

Un personnage en particulier se dégage du lot : Yoshiharu. Collègue de Kanda, lui aussi a un passé lié au piano. Un chapitre le présente enfant et j’avais tellement envie de le prendre dans mes bras… Je n’irais pas jusqu’à dire que je le comprends mais presque. C’est évident qu’on le reverra souvent.

Fukumaru aussi n’a pas eu une vie facile. Nous savions que personne ne voulait de lui à l’animalerie mais peu à peu nous voyons aussi sa maman faire des apparitions dans des souvenirs. J’avoue que je n’y pensais pas dans cette histoire en particulier mais il a bien eu une mère et des frères et sœurs… les voir partir les uns après les autres a dû être un choc…

D’ailleurs, merci Fukumaru de me faire monter les larmes aux yeux une fois sur deux quand la caméra est braqué sur toi !

Ah si, une petite chose en passant ! Un chapitre nous présente un Kanda durant son enfance et nous explique rapidement pourquoi il se tenait éloigné des animaux depuis sa jeunesse. Son expression de visage et ses cheveux noirs qui entourent son front… Kanda enfant m’a tellement fait penser à Levi (l’Attaque des titans) que j’en riais seule sur mon canapé. Du coup j’imaginais Levi avec un chat et juste pour cette image ce deuxième tome mérite un prix !

Je pensais lire un simple manga sur la relation entre un maître et son chat mais l’ensemble à l’air bien plus profond que ça. Kanda souffre d’un passé douloureux… ou du moins d’un épisode particulièrement triste. J’ai vraiment hâte d’en savoir plus. Les personnages qui l’entourent ont eux aussi leur histoire et viennent se greffer à Kanda naturellement.

Manga·Seinen

L’ATELIER DES SORCIERS, 09 ~ Kamome Shirahama

Ma note

3 / 5

Résumé

Emportant chacune un objet magique de sa confection, Coco et ses amies partent pour l’île-cité d’Esrest, afin de participer à la Fête de la Nuit d’argent. Au milieu des stands et de la foule de visiteurs, la ville est plus animée que jamais. Il y flotte une atmosphère festive ! Mais parmi les convives se cachent aussi des invités indésirables. Sorciers, milice, nobles, sages… Beaucoup de forces se croisent et les contours de ce monde se dessinent peu à peu. Entre lumière et ténèbres, le rideau se lève enfin sur le grand festival des sorciers.

Mon avis

Finalement je vais pouvoir vous parler du premier tome que j’ai acheté et à ce jour le dernier paru ! J’avais flashé sur l’édition collector. Une couverture magnifique et un calendrier 2022 sobre mais d’une beauté telle que j’ai craqué. Mais le plus important reste l’histoire et ce tome est bien dans la continuité du précédent.

Mon plus gros soucis avec ce tome n’est pas des moindre, je l’ai trouvé très répétitif. C’est le neuvième volume de la série que je lis. J’ai compris que la magie avait une grosse part d’ombre. J’ai compris que Coco était dans une position délicate de part sa naissance en tant que non-sorcière. J’ai compris que le règlement autour de la magie interdite est assez injuste. J’ai COMPRIS.

Pourtant chaque chapitre nous remet sous le nez ce problème de « je voudrais mais c’est interdit ».

Dans le tome précédent nous avions droit à une Coco choquée en apprenant que Tarta apprenait la médecine malgré son statut de sorcier. Évidemment, c’est interdit. Et pourtant ça semble évident que si la magie peut soigner alors c’est une bonne chose. Tarta veut aider les autres, en particulier Kustas. Cet interdit lui fait mal et Tarta souffre de devoir mentir à son nouvel ami. C’est à nouveau montré dans une scène poignante de ce manga mais… et bien ça a été dit juste avant donc je m’en souviens.

Coco qui se retrouve face à une jeune enfant qui rêve de devenir sorcière. Là encore c’est une scène d’une violence extrême quand on voit la réaction de Coco mais… et bien Olugio s’est retrouvé dans un cas similaire dans le tome 7.

Tout un chapitre… Je n’en reviens toujours pas. Tout un chapitre est consacré à une membre de la Milice. On y apprend entre autre qu’elle a subit des violences sexuelles durant son apprentissage. Ce chapitre est précédé d’une petite note de la mangaka : « Le prochain chapitre fait référence à une agression sexuelle […] vous pouvez reprendre la lecture à la page 121 sans répercussion sur la compréhension globale de l’histoire. » … du coup à quoi sert ce chapitre ? S’il ne sert qu’à nous montrer que les sorciers et en particuliers les maîtres sont de dangereux harceleurs d’enfants, et bien… Ririphin était déjà là. C’est bon. J’ai compris que parmi les sorciers il y a des tordus. Surtout que ce chapitre, ou du moins la dernière page de ce chapitre EST importante !

Ce chapitre entier dénote tellement du manga en général en plus. J’avais l’impression d’avoir sauté tout à coup dans Fairy Tail. La Milice poursuit un homme qui utilise des lunettes lui permettant de voir… sous les vêtements ! Voila. Rien d’autre à ajouter.

Il y a du bon pourtant dans ce tome. On retrouve Berdalute et les deux autres sages ainsi que les souverains du royaume dont nous ne connaissons finalement rien. Avec ce passage le manga prenait une tournure un poil politique qui me plaisait bien mais ça n’a pas duré longtemps.

Notre chemin recroise bien entendu celui de Kustas et l’étrange sorcière qui le suivait dans les bois… En fait je suis quelqu’un qui place le dialogue avant tout. Je peux m’énerver, ça m’arrive même souvent, mais je tente de comprendre avant. J’avance en comprenant les différents points de vues qui m’entourent. Du coup, Kustas qui crache sur ses amis juste en rencontrant une inconnue dans les bois… Rah ce gosse me rend folle ! Je sentais que j’allais avoir du mal avec lui dans le tome précédent, ça n’a pas loupé !

Un tome qui radote, qui radote ! Tout les personnages connus à ce jour -confrérie du capuchon mise à part- sont rassemblés pour la Fête de la Nuit d’argent donc j’attends beaucoup du prochain volume ! La fin nous promet de l’action, j’attends de voir.

Comics - BDs·Jeunesse

LOU ! SONATA, 01 ~ Julien Neel

Ma note

4 / 5

Résumé

C’est marrant qu’une idée puisse naître par hasard, comme ça, n’importe où…

Enfin… Pas n’importe où…

C’est inspirant, ici…

Mon avis

J’ai découvert Lou il y a plus de 10 ans, ou plutôt, j’ai découvert l’adaptation animée toute mignonne à la télévision. Un jour j’ai eu un travail et donc de l’argent, j’ai pu m’offrir les Bds… et découvrir la violence de la vie réelle ! Lou ! est de prime abord une bande dessinée jeunesse mais notre petite blondinette favorite grandie et traverse des crises parfois rudes. Je n’oublierais jamais Richard et ce passage qui m’a laissée bouche bée malgré mes -presque- trente années. Je ne peux que vous conseiller milles fois de lire cette série !

Dans Lou ! Sonata, Lou est une jeune adulte qui emménage dans son premier appartement, découvre une nouvelle ville, une nouvelle école, de nouvelles têtes, un nouveau quartier etc… J’avais beaucoup aimé la première partie avec l’enfance/adolescence de Lou et je ne suis pas déçue par cette suite sur son entrée dans l’âge adulte.

Je me suis faite au style très particulier de Julien Neel et maintenant j’aime me perdre entre ses cases. Dans les premiers tomes on apprenait que Lou admire Boris Vian et je doit dire que je retrouve aisément la poésie et le côté « fantastique » de l’auteur dans l’œuvre de Neel. Ça m’avait frappée avec l’épisode des cristaux à l’époque : un événement incroyable traité de manière banale. J’étais déboussolée au début mais ce côté un peu « fou-fou » me fait dorénavant l’effet d’une bouffée d’air frais. Tout peut arriver et il y a toujours du positif à en tirer ! J’ai aimé retrouver ce côté « incroyable banalisé » dans cette suite.

Si vous aviez été perturbée par la soudaine folie capillaire de Maman Lou alors vous n’êtes pas au bout de vos surprises ici ! C’est une tranche de vie et pourtant je suis allée de surprise en surprise. Beaucoup de sujets son traités avec plus où moins de légèreté. La solitude, la famille, l’éloignement, l’amour, la sexualité, le travail, la mort… Et tout ces sujets semblent naturels, ils arrivent sans forcer, tout est fluide et ça fait du bien ! Merci Julien de nous faire aimer la vie, simple et compliquée à la fois, à travers votre œuvre !

Je crois pouvoir dire assez clairement qu’il faut connaître la première partie « Lou ! » pour comprendre et apprécier cette suite. Les personnages de Fulgor, Jeanne et Marie-Émilie notamment. D’ailleurs j’ai adoré retrouver Marie-Émilie ! C’est une amie importante pour Lou et ici encore elle lui fait découvrir de nouvelles choses et l’aide à grandir.

La fin de ce tome promet une suite et j’ai hâte de mettre les mains sur le prochain volume ! Lou cherchait à commencer une vie d’adulte banale mais depuis le temps qu’on la connaît il semble évident que ce n’est pas dans la « normalité » qu’elle excelle. C’est une jeune femme inventive, rêveuse, maline, qui aime sortir des terrains battus et je suis curieuse de voir ce qu’elle nous réserve !

N’oublions pas de mentionner la bande son et le vinyle Lou ! Sonata sorti à l’occasion de ce premier opus ! Je n’ai pas de quoi lire un vinyle mais j’ai écouté la bande son sur Youtube -oui je sais c’est différent- et c’était plutôt agréable. On retrouve l’ambiance de la BD.

En tant que Lyonnaise aussi je n’ai pu m’empêcher de sourire devant la ville qui accueille Lou dans sa nouvelle vie : Tygre. Un super clin d’œil à la ville de Lyon, même si la ville est assez moquée, c’est pas grave, ça fait plaisir de se sentir proche de notre héroïne !

C’est une très bonne suite qui frôle le coup de cœur. Retrouver Lou et ses proches depuis tant d’années fait chaud au cœur. Le style de Julien Neel est agréable et poétique, un réel moment d’évasion !

Manga·Seinen

L’ATELIER DES SORCIERS, 08 ~ Kamome Shirahama

Ma note

4 / 5

Résumé

Après avoir réussi leur examen à l’Académie, Coco et les autres apprenties sorcières sont de retour à l’Atelier. C’est alors qu’arrive Tarta, qui propose à Coco et à ses amies de l’aider à tenir un stand lors du grand festival annuel des sorciers, la Fête de la Nuit d’argent. Excitées comme des puces à l’idée de prendre part à ces festivités, les petites sorcières entament les préparatifs. Alors que Coco accompagne Tarta voir son grand-père à l’hôpital, elle recroise le chemin de Kustas, le petit garçon qui s’était blessé lors de l’incident près de la rivière…

Mon avis

C’est décidé, les filles iront aider Tarta à tenir son stand lors de la Fête de la Nuit d’argent ! Une occasion en or pour les jeunes sorcières de mettre en avant un sort de leur invention qui pourra être testé et, qui sait, les aideront à se démarquer avec leur propre magie !

Ce retour en ville est l’occasion de faire revenir un ancien personnage ; Kustas, le jeune garçon qui s’était blessé dans le tome 2, lors de l’incident de la rivière.

La rencontre entre les trois enfants met encore une fois sur le devant de la scène la dure réalité de la magie. Il est interdit de soigner Kustas avec la magie et si l’humain ne le sait pas, les deux sorciers en souffrent. Une bonne partie du manga est donc focalisée sur Coco et Tarta qui tente de mettre au point un sort qui faciliterai la vie de Kustas.

Kustas a un caractère compliqué pour moi. J’ai envie de lui rentrer dedans. Selon son humeur il est adorable ou détestable. Il n’a pas de juste milieu en fait. Soit il est gentil et plein de bonnes intentions, soit il envoie balader tout le monde.

Une scène en particulier avec lui m’a agacée. S’il a perdu ses jambes, souvenons-nous, c’est parce qu’il a voulu jouer le héros en sauvant une cargaison lors d’un éboulement. Il était en sécurité et a fait des siennes, mettant Coco et Agathe en difficulté. Il a perdu l’usage de ses jambes à cause de lui même. Alors quand il s’en prend à Tarta et Coco sous prétexte qu’ils ont plus de chance que lui et que la dure vie lui a pris ses jambes… et bien non Kustas, tes jambes tu les as bousillé tout seul comme un grand. C’est au contraire grâce à Coco que tu es encore vivant. D’accord sa vie est dure mais à ce niveau là il ne peut pas critiquer ses amis qui n’y sont pour rien et qui pourtant se mettent en quatre pour l’accompagner et lui rendre le sourire.

Bien entendu il s’excuse plus tard mais je trouve ça facile d’envoyer valdinguer ses amis pour s’excuser ensuite. Ce n’est pas un comportement que j’apprécie dans la vrai vie du coup maintenant je grince des dents quand je vois Kustas sur une page.

Cela mis à part, j’ai apprécié ma lecture globalement. Chaque nouveau chapitre me dégoûte un peu plus de la magie. De toute évidence la mangaka veut nous faire comprendre que les règles régissant l’usage de la magie sont cruelles. Veut-elle nous faire plonger du côté obscur avec Coco ? En fait je pense pouvoir dire clairement que je ne serais pas une bonne sorcière, je serai un membre de la confrérie du capuchon, c’est sûr et certain.

Quelle joie de retrouver un peu Agathe, de plus en plus curieuse et proche de Coco. Je sens un véritable rapprochement dans leur relation est c’est agréable. Agathe qui était si fermée s’ouvre peu à peu et ça me réchauffe le cœur de me dire qu’elle deviendront peut-être bien amies pour de bon dans le futur !

La fin de ce tome arrive vite et me laisse comme un arrière goût amer. Je savais qu’il y avait deux clans : les sorciers et la confrérie du capuchon… mais il semblerait qu’un autre personnage n’ayant aucun lien avec les autres face son apparition. Ça ne présage rien de bon. Surtout que Kustas est dans le coup et j’angoisse déjà pour le prochain volume.

Je noterais au passage une diminution du nombre de pages depuis le précédent tome… c’est dommage. Les chapitres sont-ils plus courts ?

Les crises de nerfs de Kustas et l’arrivée d’un nouveau personnages inattendu ont un petit peu enrayé ma passion pour ce manga. Moi qui criait de joie en lisant les précédents volumes, j’ai plutôt grincé des dents pour celui-ci. Mais tout ne peut pas être parfait et j’ai tout de même bien aimé ma lecture !

Manga·Shôjo

STAY AWAY, 02 ~ Yu Misaki

Ma note

5 / 5

Résumé

Il n’y a qu’une chose que je puisse faire, c’est l’éviter.

Ritsu est perturbée, elle a trouvé un message sur internet avertissant de ne pas faire confiance à Auguste, le Dieu du temps. Alors que la distance entre Kaname et elle se rétrécit de jour en jour, elle se jure de garder les yeux sur son objectif. Un étrange élève arrive alors dans leur école…

Mon avis

Ah la la mais cette jaquette ! Toute douce, pleine d’espoir. Ritsu me fait craquer sur cette couverture. Je remarque aussi un nouveau personnage sur la quatrième de couverture et une partie de moi hurle : « Auguste ? Serait-ce toi ? » surtout depuis que le doute plane sur ses intentions !

D’une manière générale ce tome conclut bien l’histoire et a répondu à mes attentes. Ce n’est pas un coup de cœur comme le premier tome mais ce n’est pas loin. En tout cas c’est devenu mon second shôjo favoris, juste après « Lui ou Rien » de Yuu Watase.

Ritsu est perdue. Elle ne sait plus si elle doit faire confiance à Auguste et donc si elle doit s’éloigner de Kaname pour le sauver ou au contraire rester dans sa vie. C’est sur ces interrogations douloureuses qu’apparaît un nouveau personnage : Shigure Tsubasa.

Franchement lorsque je l’ai vu je me suis vraiment dit que c’était évidemment Auguste. Je ne m’étalerais pas sur le sujet mais j’ai été grandement surprise par ce personnage. Je le compare assez à Shirumi. Déjà parce qu’il est de suite surnommé « le Prince » donc le parallèle avec la Princesse était simple. Mais aussi est surtout parce qu’il fait avancer l’intrigue du côté de Kaname. Si les sentiments de Ritsu étaient mis à l’épreuve par l’amour de Shirumi pour Kaname, ici ce sont les sentiments de Kaname qui sont remis en question face au rapprochement de Shigure avec Ritsu.

La raison de leur rapprochement est toute mimi en plus. Bon, mimi mais cliché, j’admets. Ils se retrouvent par un concours de circonstance enfermés dans un local de rangement. Mais même la mangaka sait que c’est cliché puisqu’ils le disent : « […] un prince qui sort tout droit d’un manga pour fille ! ». Et d’ailleurs ce passage très « manga-esque » est poussé au maximum. C’est grotesque mais ça m’a fait rire, de voir le délire du cliché traité d’une telle manière.

Ça donne bien évidemment droit à une scène comique de quiproquo entre eux et Kaname mais ce passage m’a quand même fait sourire. Ritsu est naturellement gentille, ce qui l’a pousse à aider les autres. Elle aidait Shirumi à se rapprocher de Kaname et ici, malgré son amour pour Kaname, elle ne parvient pas à refuser quoi que ce soi à Shigure. C’est un comportement bien éloigné du mien mais cette demoiselle est si adorable que je l’en excuse.

Shirumi m’a étonné dans le bon sens du terme. Je n’appréciais pas trop ce personnage, probablement trop entreprenant pour moi mais ses derniers actes en temps qu’amie de Ritsu m’ont touchés. Bien qu’elle ait sont caractère, j’aimerai beaucoup avoir une amie comme elle sur qui compter !

La moitié de ce volume m’a semblé étrange et ce n’est qu’avec les dernières pages que j’ai compris pourquoi. Tout s’explique, prend sens et semble de ce fait évident. Rien n’a été laissé au hasard et le final m’a fait sourire de joie.

En écrivant cette chronique je me questionne encore sur les raisons qui font que ce second tome n’est pas un coup de cœur. Il le frôle, indubitablement. Peut-être parce que tout arrive un peu vite… mais d’un autre côté, un troisième tome aurait probablement été de trop.

En tout cas je ne suis pas déçue. Tout s’explique et je trouve la morale particulièrement intéressante. Pour changer le monde il faut d’abord commencer par ce qui est à notre portée. C’est simple mais pas forcément évident.

Une très belle duologie qui m’a fait passé un agréable moment. Les personnages sont attachants et ce malgré leur caractères bien différents ! J’ai eu un coup de cœur pour le brave Shigure, merci à lui d’avoir été là ! Cette histoire d’amour me promettait de belles choses et c’est une promesse tenue !

Manga·Seinen

LE CHAT QUI RENDAIT L’HOMME HEUREUX – ET INVERSEMENT – 01 ~ Umi Sakurai

Ma note

Coup de Coeur ~ ❤

Résumé

Fuyuki Kanda est un home seul et triste. Un jour, il décide d’entre dans une animalerie où il remarque Fukumaru, un chat pas très beau, gros et plus très jeune. Ce dernier semble triste et désespéré car personne ne veut de lui. Pourtant, de manière inattendue, Fuyuki va l’adopter ! Ainsi commence l’histoire d’un quotidien plein de tendresse, entre un homme et un chat en mal d’amour.

Mon avis

Alors celui-là je le dois à ma sœur qui m’a gentiment montré un nouveau manga… avec un duo de héros assez particulier. Un chat et un homme. Me promettant humour, joie et peine en quelques pages. Un adorable shikishi était offert alors je n’ai pas résisté bien longtemps !

Fuyuki Kanda vit seul et on réalise assez vite qu’il a perdu sa femme et survit plus qu’il ne vit depuis son décès. Fukamaru est un exotic shorthair de bientôt un an qui ne trouve aucun acheteur et tourne en rond à l’animalerie.

Dès le première page nous entrons dans le vif du sujet, Kanda entre dans la boutique et flashe sur Fukumaru. C’est donc naturellement qu’il l’achète et le ramène chez lui. D’abord apeuré, Fukumaru va alors apprendre à apprécier la compagnie de son nouveau maître et surtout à accepter de recevoir enfin de l’amour de la part d’un Homme.

On alterne entre des chapitres de plusieurs pages et des histoires courtes en quatre cases. C’est assez original et ça rythme bien le récit et la vie partagée d’un homme et son chat. Ayant moi-même eu un chat et adorant ces animaux, j’ai pu me retrouver dans pas mal de petites scènes qui m’ont mis le sourire aux lèvres !

Nous faisons la rencontre de différents personnages qui entourent nos deux compères.

La vendeuse de l’animalerie dans un premier temps. Elle était là pour Fukumaru avant son adoption et espère qu’il appréciera sa nouvelle maison. Elle donne beaucoup de conseils à Kanda et j’espère qu’on la reverra.

Le meilleur ami de Kanda, Kobayashi, un gars qui fait parti de la « team chien » et n’hésite pas à se moquer de Fukumaru et de sa « tronche ». J’ai complètement craqué pour ce personnage qui me fait bien rire. L’amitié qui les lie est presque palpable. Il passe son temps à rire du brave chat et ne parle que de chien. En fait, j’ai tendance à faire la même chose mais en inversant les animaux. C’est peut-être pour ça que je l’apprécie autant ah ah !

La défunte femme de Kanda est présente mais peu présentée. Nous la voyons par moment dans ses souvenirs. Elle a l’air vraiment gentille, adoratrice des chats de toute évidence, probablement ce qui a poussé Kanda a en adopter un. Rendant le tout encore plus touchant.

Pour finir, Kanda travaillant dans une école de musique, nous rencontrons ses collègues, un brin excentriques, qui risquent de nous réserver eux aussi de belles surprises.

Les dessins sont mignons, Fukumaru est à la fois laid et adorable. Comme les exotic shorthair en fait ! Il n’est pas commun mais j’ai quand même envie de lui faire de gros câlins ! La relation naissante entre le chat et son nouveau maître et mignonne et particulièrement réaliste !

Nous avons des souvenirs de Kanda et sa femme mais aussi de Fukumaru chaton avec sa mère et sa fratrie. Ça ne présage rien de bon d’ailleurs. Je parie que certains de ces flash-back réussiront à me faire pleurer.

Merci à la version française qui inclut les miaulement de Fukumaru dans ses bulles. C’est fatiguant à lire mais tellement mignon. « Ce mionsieur Kanda et sa miaison ! » J’ai une petite voix spéciale dans ma tête pour les dialogues du chat maintenant.

En bref, j’ai adoré ce premier tome. Les personnages sont attachants. Gros coup de cœur pour Kobayashi, le meilleur ami qui n’a pas sa langue dans sa poche ah ah ! Je suis curieuse de continuer les aventures de Fukumaru et Kanda !

Manga·Shôjo

STAY AWAY, 01 ~ Yu Misaki

Ma note

Coup de Coeur ~ ❤

Résumé

Parce que tu l’aimes, tu ne dois pas t’approcher de lui.

Ritsu a perdu son petit ami dans un accident. Alors qu’elle est brisée par le désespoir, Auguste, le Dieu du temps, lui apparaît et lui propose de revenir trois ans avant l’incident. Pour sauver celui qu’elle aime une seule solution : créer un nouveau futur en ne sortant jamais avec lui.

Mon avis

J’ai craqué pour ce premier tome d’une duologie shôjo en flânant dans le rayon occasion de ma librairie. Le charme de ce beau Kaname m’a fait de l’effet que voulez-vous ah ah !

Je suis friande des histoires d’amour de type âme sœur. C’est comme ça. Le fil rouge du destin doit être mon conte favoris. Du coup une jeune fille qui remonte le temps pour éviter à son petit ami de mourir pour elle… ça sent bon. J’ai senti le potentiel juste avec la quatrième de couverture.

Je n’ai pas énormément de shôjo chez moi principalement parce que je ne suis pas fan du style cliché des manga pour jeune fille. L’usage abusif des trames, les yeux énormes qui brillent tout le temps, les situations improbables etc… Il y a des exceptions, évidemment, mais ce n’est pas mon genre de prédilection. Alors autant vous dire que j’étais contente en ouvrant ce tome, contente de voir des dessins aussi doux et travaillés.

Kaname est mort lors d’un accident où Ritsu était présente. Mais ça, c’était avant qu’elle ne rencontre Auguste, le Dieu du temps et ne reviennent trois ans avant leur rencontre. Son but ? Récrire l’histoire, une histoire où Kaname vit, où il ne meurt pas pour elle, où ils ne se fréquentent pas…

Ritsu est un personnage adorable. Elle tente tout ce qu’elle peut pour s’éloigner de Kaname mais une force bien supérieure à sa volonté semble contre elle. Que se soit au lycée, dans la rue, en voyage scolaire etc… ils finissent toujours par se croiser et la voir si perturbée et fuyante a pour effet d’intriguer Kaname qui du coup la confronte de plus en plus. Surtout qu’elle l’aime et ne supporte donc pas que les autres se méprennent à son sujet, le juge mal etc… Je me suis vraiment attachée à elle.

Kaname est le type de personne avec qui je m’entend bien en général… parce que les autres le fuit et que du coup je vais naturellement m’en rapprocher ah ah. Mon esprit de contradiction est très développé. D’ailleurs c’est le genre de personnage que j’apprécie aussi beaucoup dans les histoires. La plupart des gens le jugent d’un regard et donc se trompent sur ses intentions. Un événement en particulier a bouleversé sa vie et depuis il se moque pas mal de ce que peuvent penser les autres. Ce qui donne droit à des quiproquos amusants.

Le Dieu du temps, Auguste… que dire sur lui. J’ai soupiré en voyant qu’il était la mascotte perverse dans ce tome. Je ne fais plus attention à ce genre de personnage et de réplique à la longue mais ça me fait toujours soupirer la première fois. Il est un peu lourd mais ne souhaite qu’aider le jeune couple au final.

Ritsu se rend compte d’un détail perturbant à son égard vers la fin du tome, ça m’a fait sourire parce que je l’avais remarqué assez vite. Du coup j’imagine qu’Auguste nous réserve des surprises pour la suite !

Une rivale en amour fait son apparition ! C’était prévisible évidemment, pour faire avancer l’histoire et questionner Ritsu sur ses sentiments. Shirumi est « la princesse » d’une autre classe, tombée amoureuse de Kaname. Voyant la proximité entre le jeune homme et Ritsu, c’est naturellement qu’elle va demander de l’aide à cette-dernière. Cette fantaisie me fait toujours autant rire. Le bon vieux cliché de la fille amoureuse qui en aide une autre à séduire l’homme qu’elle aime… Bon sang, faut réagir avant les filles !

Au passage, j’adore cette façon qu’ont les personnages -tout support confondu- d’aller chercher des infos sur google à la moindre occasion. Je dois être une idiote parce que je ne trouve pas toujours ce que je cherche sur internet, surtout quand c’est ultra précis. Eux, en entrant un simple nom de famille ils trouvent toutes ta biographie et les noms de tes ancêtres sur cinq générations. C’est fabuleux. Bref, Ritsu trouve donc des infos sur Auguste, le Dieu du temps et ça promet un beau bazar !

J’ai apprécié ce premier tome et ça fait du bien d’avoir une duologie, de faire une pause dans les séries à rallonge. Le thème du voyage dans le temps est sympa, Ritsu réécrit sa vie et donc celle de Kaname par la même occasion. Une partie de moi espère vraiment avoir une fin type « âme sœur » avec Ritsu qui ne parvient pas à s’éloigner de Kaname !

Manga·Seinen

L’ATELIER DES SORCIERS, 07 ~ Kamome Shirahama

Ma note

5 / 5

Résumé

À l’Académie, les apprenties sorcières ont passé avec brio leur épreuve de rattrapage pour le deuxième examen. Mais dans la foulée, Coco se fait convoquer, en pleine nuit par Berdalute, l’un des trois grands sages. À sa grande surprise, il lui propose de rester à l’Académie pour devenir sa disciple et la mettre à l’abri de la confrérie du Capuchon et de Kieffrey. Coco, perplexe, se demande pourquoi elle devait renoncer à son maître. Avant de prendre sa décision, elle décide de partir à la recherche de la vérité et se dirige vers la Tour-bibliothèque…

Mon avis

Un tome presque intégralement consacré à Kieffrey. Nous avons enfin droit à son histoire et son passé qui demeurait un mystère s’éclaircit assez pour me faire apprécier davantage ce personnage. Son lien avec la confrérie du capuchon est établi, reste à savoir pourquoi il existe. Les conséquences de ce lien pousse Kieffrey à pourchasser la confrérie et je suis curieuse de voir comment il réagira lorsqu’il les rencontrera seul à seul.

Après les révélations de Berdalute, Coco est perdue. Elle tente le tout pour le tout en se dirigeant malgré le danger vers le Tour-bibliothèque ! Sachant qu’elle n’a pas encore le niveau pour y parvenir j’avoue m’être un peu inquiétée. Pour elle mais aussi pour Kieffrey qui forcément court à sa suite pour lui venir en aide.

C’est l’heure pour Coco de faire des choix pour le moins cruciaux. Va t-elle continuer son apprentissage avec Kieffrey malgré leurs liens avec la confrérie ? Va-t-elle rester sur le droit chemin ?

Ce qui m’a surprise dans le bon sens ici c’est que Coco est claire dans ses intentions. Elle veut sauver sa mère et elle le fera qu’importe les moyens employés. Cette détermination est belle dans le sens où elle ne s’arrêtera pas si la magie autorisée a des limites. Coco est prête à tout et a donc besoin d’être « surveillée ». Elle est une bonne sorcière pour le moment mais tout peut arriver.

Finalement, qu’importe le clan dans lequel se trouve le sorcier. Nous avons vu un membre de la confrérie qui désobéissait aux lois par simple curiosité sur la magie. Maintenant nous voyons des sorciers pourtant droit qui seraient prêt à utiliser de la magie interdite pour parvenir à leur fin… pour le moins noble du côté de Coco étant donné qu’elle veut seulement sauver sa mère. C’est cette tension entre le bien et le mal en magie qui me fascine !

Un chapitre est tout de même centré sur Olugio et nous permet de voir à quoi ressemble le quotidien d’un vrai sorcier. Habituée à voir Coco et ses amies qui ne sont pour le moment que des apprenties, c’était intéressant pour une fois de basculer dans l’habitude des sorciers qualifiés. Plus j’avance dans les tomes et plus je me rends compte que le secret qui entoure la magie est mis à rude épreuve tout les jours. Les sorciers redoublent d’ingéniosités pour ne pas se faire démasquer et c’est impressionnant.

Nous en apprenons aussi plus sur l’enfance de Kieffrey et Olugio. Leur rencontre notamment et une certaine quête qui les a bien changés. Ils ont beaux être meilleurs amis et travailler ensemble, j’en arrive à avoir de la peine pour Olugio. Il souhaite aider Kieffrey mais la situation semble bien plus compliquée qu’il n’y paraît… Courage Olugio !

J’ai pu revoir Ririphin ! Un court passage le met en scène et si mes soupçons ne sont pas confirmés, le jeune homme est brisé, signe qu’il s’est donc bien passé quelque chose de compliqué…

Les dernières pages de ce volume nous promettent une nouvelle aventure pour nos quatre amies ! Tarta -Dieu que je l’aime lui aussi- propose aux sorcières de l’aider à tenir un stand lors de la fête de la nuit d’argent. Logiquement une fête de cette envergure devrait regrouper pas mal de personnages et ça promet donc un peu d’action !

Un tome rempli de révélations notamment sur Kieffrey et la magie interdite. J’ai l’impression que plus j’avance plus je suis moi même tentée par la magie de la confrérie. Ce volume était encore une fois un coup de cœur !

Josei·Manga

& AND, 07 ~ Mari Okazaki

Ma note

5 / 5

Résumé

C’est décidé, je me lance !

Assistante médicale le jour et esthéticienne dans son propre salon de manucure le soir, Kaoru a commencé une relation amoureuse avec le docteur Yagai, un homme de 19 ans son aîné. Entre les trop nombreuses gardes de ce dernier et les journées bien chargées de la jeune femme, ces deux-là manquent cruellement de temps pour se voir. Leur rendez-vous se font de plus en plus rares, quand ils ne sont pas interrompus par un appel imprévu. Kaoru accepte toujours la situation avec le sourire même si, au fond d’elle, elle sent un certain malaise l’envahir. Alors qu’elle profite d’une journée avec son ami Shiro et ses collègues, celui-ci finit par craquer et avoue ses sentiments à Kaoru… devant sa petite amie ?!

Mon avis

Je me suis lancée dans cette série dès sa sortie. C’est ma première œuvre de Mari Okazaki et si le style est particulier, j’ai tellement accroché à l’histoire que je parviens à l’apprécier bien plus que je ne m’y attendais.

Kaoru et le docteur Yagai sont officiellement ensemble mais ne se voient pas autant que la jeune femme le souhaiterai. Sincèrement je ne me suis jamais sentie aussi proche d’elle que depuis qu’elle dit ne pas voir son docteur adoré assez. Je vous jure les métiers chronophage sont terrible à gérer dans un quotidien à deux. Courage Kaoru !

Malgré tout nous avons droit à une tranche de vie banale entre eux deux. Une sortie en amoureux au marché, au restaurant, en promenade tout simplement. Quel plaisir de les voir profiter un peu de leur vie de couple… même si le travail revient au galop après un court répit !

Ce tome est centré sur deux événements important. La déclaration de Shiro et l’arrivée d’un nouveau personnage que nous avions déjà aperçu mais qui n’avait pas encore révélé son identité à Kaoru.

La déclaration de Shiro… Mais que dire, que dire. Déjà ce personnage m’agace depuis le début. J’ai l’impression qu’il subit sa vie. Il est balèze devant un ordinateur mais en dehors de ça c’est pas glorieux. Surtout que utiliser Iku comme il le fait c’est bas et lâche. Qu’il aime Kaoru sans oser lui dire c’est une chose, être timide, avoir peur de la réaction de l’autre je peux le comprendre sans mal. Mais commencer une relation amoureuse et sexuelle avec une personne que l’on n’aime pas… là je nage dans l’incompréhension. Quand Iku et Shiro ont commencé à sortir ensemble j’ai su que Shiro était irrécupérable. Mais lorsqu’il avoue à Kaoru qu’il est effectivement amoureux d’elle alors qu’Iku est à côté d’eux… j’ai poussé l’un des plus gros soupir qu’il m’ait été donné de pousser. Merci Shiro pour avoir renouvelé l’air de mes poumons à fond !

La réaction de Iku est parfaite. Elle me brise le cœur cette pauvre demoiselle et même si je ne pense pas qu’on la revoit, j’espère qu’elle trouvera mieux que Shiro parce qu’elle mérite mieux. En revanche Kaoru peut parfois m’agacer en étant un poil trop niaise à mon goût. Dans un sens sa réaction n’est pas mal après réflexion, je n’aurai pas eu la même mais au final ce n’est pas plus mal. Ça lui correspond bien.

Un point que j’apprécie dans ce manga c’est qu’on a des chapitres, des passages sur la vie personnelle des collègues et amis du docteur Yagai et de Kaoru. Ça permet de faire une pause dans leur histoire à eux et de donner plus de profondeur aux personnages secondaires. C’est très agréable à la lecture.

La fin est un bon gros cliffhanger comme je les aime. Une femme fait son apparition face à Kaoru et il est clair qu’elle va bouleverser la relation YagaiKaoru en ramenant le passé du docteur à la surface. Jusque là nous n’en avons eu que des bribes et je voudrais avoir le fin mot de l’histoire quand à son passé. Du coup le prochain et ultime tome de la série promet d’être grandiose.

Une bonne suite qui crève enfin l’abcès de Shiro et libère Iku d’un homme qui ne la mérite pas. Le docteur Yagai va devoir s’expliquer sur pas mal de points et je suis aussi excitée que triste à l’idée de lire le futur et dernier tome de cette super série !

Jeunesse·Roman·romance·Young Adult

FAIS UN VOEU, 01 ~ Alexandra Bullen

Ma note

3 / 5

Résumé

Impuissante face à la terrible disparition de sa jumelle Violette, Olivia suit ses parents à San Francisco pour prendre un nouveau départ. A l’occasion de la première soirée avec ses nouveaux amis, elle fait retoucher l’une des robes préférées de sa sœur chez une mystérieuse couturière. Mais la jeune fille aux doigts de fée lui rend trois nouveaux modèles… Trois robes dont chacune a le pouvoir d’exaucer un vœu. Magique !

Premier souhait : revoir sa sœur qui lui manque tellement. Pourtant les retrouvailles si attendues ne se passent pas tout à fait comme prévu. Sa jumelle adorée lui cacherait-elle des choses ? Soren, le garçon qu’elle aime tant, la voit-il telle qu’elle est vraiment ? Et surtout, ne se tromperait-elle pas de rêves ?

Si vous pouviez tout avoir, que demanderiez-vous ?

Mon avis

Je me souviens avoir acheté ce livre il y a plus de dix ans alors qu’il était disponible à 1€ sur un site de vente privée… les autres livres que j’avais alors commandé étaient assez mauvais et je pense que c’est la raison pour laquelle j’ai mis tant de temps à lire celui-là. Mais voilà, je me suis enfin lancée !

Après la lecture de ce roman ma première pensée fut : « Mais… le résumé a menti ! » Parce que oui, le résumé ne dit pas la vérité. Olivia ne reçoit pas trois robes magique en une seule fois comme c’est largement sous-entendu. Elle en reçoit une et il faut attendre longtemps avant qu’elle ne reçoive la deuxième. C’est le soucis de ce livre. Il est long.

L’histoire en elle-même est sympathique. Olivia qui réapprend à vivre avec Violette, sa sœur jumelle revenue auprès d’elle sous la forme d’un fantôme après un vœu, c’est agréable à lire… mais l’action peine à se mettre en place. J’avais vraiment l’impression de suivre Olivia jour après jour et sincèrement la vie de lycéenne c’est barbant.

Je ne me suis toujours pas remise de la manière dont sont traités Miles et Bowie. Ce sont les voisins d’Olivia, l’une de leur mère travaille dans le même bureau que la mère d’Olivia ce qui les pousse à se rencontrer dès… le premier chapitre. Plus que ça même, Miles va littéralement accueillir Olivia en ville, lui présenter le lycée, lui faire découvrir les soirées etc… Malheureusement cliché oblige, il tombe amoureux de la demoiselle qui l’ignore complètement !

D’ailleurs autant je crois à l’amour sans vraiment connaître la personne, ça s’appelle l’attirance. Autant continuer à aimer quelqu’un qui vous ignore, vous oublie et fuit quand vous lui parlez j’ai plus de mal. À tel point que j’en arrivais à oublier Miles moi aussi. À un moment il apparaît pour un exposé en cours et « Ah ! C’est vrai qu’il existe lui ! ». Pourquoi diable introduire deux personnages pourtant intéressants de prime abord pour au final les abandonner dans un coin ? Au début du roman je m’attendais vraiment à, si ce n’est une belle histoire entre eux deux, au moins un triangle amoureux. Mais non.

Olivia détourne le regard de Miles pour un garçon -prévisible. Le beau Soren, lycéen musicien qui sort avec la fille populaire du lycée… Je ne vous raconte pas grand chose, vraiment, tout ça arrive dans les premiers chapitres, le début est très rapide. Puis ça traîne en longueur. J’attendais avec impatience la seconde robe magique, les vœux, les bêtises provoquées par des vœux prononcés par une adolescente triste et solitaire, BREF ! J’ai attendu. Longtemps. Beaucoup trop longtemps. Du coup je suis sortie de l’histoire.

Attirée par Soren, forcément, plusieurs situations ambiguës vont peu à peu se mettre en place. Au début j’ai apprécié ma lecture, m’attendant à des situations cocasses… mais l’héroïne est une adolescente pas très à l’aise du coup elle n’ose pas grand chose et subit plus qu’elle ne vit. J’ai eu envie de la secouer plus d’une fois.

En fait j’ai passé l’âge de lire ce genre de livre je pense. C’est dommage. J’aurai dû le lire il y a dix ans ! Je pense que je ne m’attendais pas à ce que j’ai lu, j’avais de trop grandes attentes et j’ai été déçue. Le livre n’est pas mauvais, il est même plutôt bon mais j’en demandais trop. Il aurait fallu que je le lise quand j’étais bien plus jeune. C’est une lecture légère malgré le thème de la mort abordé avec les jumelles. Une bonne lecture jeunesse.